Les confréries du Rosaire remontent au bienheureux Alain de la Roche, qui fonda à Douai, en 1470, la Confrérie de la Vierge et de saint Dominique. Toute personne inscrite à la confrérie disait des Ave Maria seul chez lui, en union avec tous les membres de la Confrérie. Il écrit : « La chose capitale de cette Fraternité, c'est que toutes les œuvres d'un confrère et tous les mérites de chacun sont un bien commun à tous les membres de la Fraternité » (Statuts, art. 2).
Les Dominicains de la province d'Occitanie, au milieu du XIXe siècle, contribuèrent à donner un nouvel élan aux Confréries du Rosaire perpétuel : chaque cou-vent était chargé de l'organiser dans sa diète (territoire où il exerçait son ministère).
Le fonctionnement de ces confréries était hiérarchique. Des sections étaient formées auprès des couvents et des monastères dominicains, auprès de sanctuaires ou dans les diocèses. Chaque section avait la responsabilité des vingt-quatre heures d'adoration d'un jour de la semaine.
[...] Il tira de son cœur embrasé de tels accents qu'à certains moments l'auditoire était en larmes. Le soir, à vêpres, après la méditation des mystères glorieux et la bénédiction du Saint-Sacrement, eut lieu la procession dite du Rosaire, présidée par Mgr Bernadou, archevêque de Sens, accompagné de l'évêque de Saïgon. La journée se clôtura par une magnifique illumination de la Basilique de ses alentours. Malheureusement, un orage survenu tout à coup ne permit pas de réaliser complètement cette dernière partie du programme. Voir Les confréries du Très-Saint Rosaire L'Année dominicaine p. 651-653 ; 1863, p. [...]
[...] Dans une suite d'instructions, il apporta des développements amples et originaux. Un évêque d'Océanie, qui ne semblait plus avoir qu'un souffle de vie, présida les Vêpres : il officia avec beaucoup de solennité. Il donna aussi la bénédiction du Saint Sacrement, puis toute la foule se mit en marche au chant des litanies de la Sainte Vierge pour la procession du Rosaire. Le dimanche 6 octobre, eut lieu, pour la première fois, une procession ; il était prévu d'en faire une le premier dimanche de chaque mois. [...]
[...] Le couronnement avait été présidé par Mgr Meglia, nonce apostolique, délégué par Pie IX. De là, la procession continua jusqu'à la grotte. Les symphonies d'une musique militaire arrivée le matin avec un pèlerinage, se firent entendre, et Mgr Bernadou, montant dans une chaire rustique placée au pied du rocher, se fit l'interprète des sentiments de tous. De sa voix puissante, il célébra à grands traits, dans un langage très relevé, les louanges de la sainte Vierge, sa royauté, sa gloire à travers les siècles. [...]
[...] Duval, Le rétablissement de la province de Toulouse (1865), note 92, inédit. Jean-Dominique Sicard, né le à Rochefort, prêtre avant d'entrer dans l'Ordre à Flavigny, profès le a été maître des novices, puis prieur du couvent de Paris, était prieur à Toulouse lors de la fondation de la province de Toulouse pour laquelle il a opté, a été prieur à Toulouse (1865-1868), à Bordeaux en 1882, a passé la majeure partie de sa vie à Toulouse. Il était assigné à Biarritz lors de l'expulsion de 1903. [...]
[...] Une confrérie du Rosaire à Lourdes (1878) Renouveau des confréries du Rosaire au XIXe siècle Les confréries du Rosaire remontent au bienheureux Alain de la Roche, qui fonda à Douai, en 1470, la Confrérie de la Vierge et de saint Dominique. Toute personne inscrite à la confrérie disait des Ave Maria seuls chez elle, en union avec tous les membres de la Confrérie. Il écrit : La chose capitale de cette Fraternité, c'est que toutes les œuvres d'un confrère et tous les mérites de chacun sont un bien commun à tous les membres de la Fraternité (Statuts, art. [...]
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