Vipassana, theravada, Bouddhisme, méditation, S.N. Goenka
Gotama, plus tardivement appelé Siddartha Gotama, dit le Bouddha est originaire de la vallée du Terrai au Népal au Vème siècle.
Après avoir atteint l'éveil, il hésite à enseigner, persuadé que ses paroles ne seront pas entendues par les Hommes. Mais suite à l'intervention d'un naga, il décide de faire profiter l'humanité de sa connaissance.
C'est la mise en mouvement de la roue de la loi, où il prononce son premier sermon, dans lequel il énonce les quatre nobles vérités.
1. La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance et l'insatisfaction.
2. La vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans le désir et les attachements.
3. La vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible.
4. La vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie qui suit le noble sentier octuple.
Selon cet enseignement, l'Homme s'identifie à ses pensées et à ses émotions.
Elles l'empêchent de vivre dans le présent et dans la clarté. Un des moyens proposé pour remédier à cette souffrance est la pratique de la méditation Vipassana.
[...] Lorsqu'un geôlier, Rajinda Kuner, informe la directrice d'une technique appelée Vipassana et lui parle de son expérience personnelle qui l'a transformée en un homme meilleur Elle décide de contacter des responsables de cette formation sans savoir que la technique Vipassana avait déjà été introduite dans certaines prisons indiennes. En effet, en 1969, SN Goenka, éléve de Sayagyi U Ba Khin a commencé à enseigner en Inde, dans des écoles, cette technique Vipassana. Le premier cours fut donné dans une prison au Rajasthan en 1975. Le documentaire explique que de longues négociations avec les autorités furent nécessaires avant de parvenir à assouplir les règles internes à la prison. [...]
[...] Le Bouddha n'a jamais enseigné le bouddhisme. Le Bouddha n'a jamais fait de personne un bouddhiste. Tout le monde s'accorde à dire que les religions du monde ont ceci en commun : l'observance de la moralité, le contrôle de son esprit et la purification de son mental. C'est le cœur essentiel de chaque religion. Et puis il y a les rites, cérémonies, etc. Que chacun soit heureux dans l'accomplissement de ses rites et cérémonies, mais que personne n'oublie l'essence ! [...]
[...] Guérir, non pas seulement soigner les maladies physiques mais guérir l'homme de toutes ses souffrance en constitue le but. Vipassana est un moyen de se transformer soi-même à travers l'observation de soi-même. Cela repose sur la relation profonde entre l'esprit et le corps, qui peut-être directement expérimentée par l'attention disciplinée portée aux sensations physiques qui constituent la vie du corps. Celles-ci agissent et conditionnent continuellement la vie de l'esprit et réciproquement. C'est ce voyage fondé sur l'observation, sur l'exploration des racines communes de l'esprit et du corps qui dissout les impuretés mentales, pour acquérir un esprit équilibré, rempli d'amour et de compassion. [...]
[...] Pendant des centaines d'années après le Bouddha, le mot "bauddha" n'était jamais utilisé. A l'époque d'Asoka, l'empereur Asoka, dans les inscriptions, le mot "bauddha" n'apparaît pas. Certains historiens se sont trompés et ont pensé qu'Asoka enseigné son propre dhamma, pas le dhamma du Bouddha, parce qu'ils ne voyaient pas apparaître le mot "bauddha". Et après cela, nous ne savons pas après combien de siècles les mots "bouddhisme" et "bouddhiste" commencèrent à être utilisés. Pour moi, ces mots dégradent l'enseignement du Bouddha, ils dévaluent l'enseignement du Bouddha. [...]
[...] L'état de stress post-traumatique Posttraumatic Stress Disorder est la mesure de base utilisée pour évaluer comment le patient appréhende le sevrage. L'Association Américaine de Psychiatrie définit l'état de stress post- traumatique comme "un état morbide survenu au cours d'un événement exceptionnellement violent, capable de provoquer de la détresse pour quiconque." 305 détenus ont participé à l'enquête ont choisi de suivre le programme Vipassana le traitement chimique. Deux entretiens et visites médicales sont ensuite réalisés au bout de trois et six mois. [...]
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