Avant l'Éveil du Bouddha, deux notions essentielles existent déjà dans les croyances religieuses. Tout d'abord, il faut noter l'importance du Samsara, selon lequel il existe un cycle des vies et des morts. Cela signifie que la vie ne s'arrête pas avec la mort, la vie migre, marquant ainsi un retour permanent de la vie et de la mort. C'est la théorie de la transmigration, qu'il ne faut pas confondre avec la réincarnation. En effet, les bouddhistes ne croient pas en l'existence d'un soi, d'une âme, mais plutôt d'une énergie vitale, une combinaison de force.
Tandis que les religions monothéistes considèrent que l'homme possède en lui un état permanent. Ainsi, nous parlons de migration plutôt que de réincarnation, car il n'y a pas d'âme qui circule d'un corps à un autre. Nous sommes donc dans une conception circulaire du temps, et non pas linaire comme dans les grandes religions monothéistes. La seconde notion essentielle existant dans les croyances religieuses de l'époque est le Karma.
En effet, si l'on considère qu'au moment de la mort, la vie migre vers un autre corps ou une autre chose, c'est l'ensemble des actes, bons ou mauvais, qui déterminent alors la destinée individuelle dans d'autres vies. Plus simplement, si l'on produit des actes bons dans cette vie, alors après la mort notre force, notre énergie, va migrer dans une vie meilleure, plus proche de l'état de nirvana.
[...] En outre, cette quête s'établissant sur plusieurs vies, cela signifie que l'on accepte l'idée qu'il y ait eu des Bouddhas avant Siddhârta Gautama, et la possibilité d'en avoir après lui. Dans les traités bouddhiques, le Dharma, également appelé Dhamma, est considéré comme un des trois refuges. En effet, les textes sacrés annoncent : Le don du Dhamma surpasse tous les dons ; la saveur du Dhamma surpasse toutes les saveurs ; le délice dans le Dhamma surpasse tous les délices. [...]
[...] La 1re vérité est que la vie est souffrance, la 2e est qu'il existe une cause à cette souffrance, qui est surtout le désir, la 3e est qu'il est possible d'éradiquer cette souffrance notamment en supprimant tous les désirs et enfin, la 4e vérité énonce les moyens pour cesser la souffrance (conduite éthique, méditation, sagesse). Cela va former les enseignements de Bouddha, les bases du bouddhisme. Dans cet exposé, nous allons étudier deux sûtras, le sûtra du cœur et le sûtra du diamant. Un sûtra désigne ce que l'on nomme en Occident un classique un canon ou simplement un livre. Ce sont des textes sacrés qui consignent les paroles mêmes de Bouddha. Ils ont été écrits entre le 1er siècle av. J.-C. et le 1er siècle apr. [...]
[...] La vacuité comme notion principale du bouddhisme La vacuité est l'un des concepts centraux du Mahayana. Traditionnellement, la vacuité est synonyme de vide, tandis que le terme prend une tout autre signification dans le bouddhisme. Les sûtras du Cœur et du Diamant en donnent une définition. Dans le bouddhisme, la vacuité fait référence à l'absence d'être en soi, autrement dit l'inexistence de toute essence, de tout caractère fixe et inchangeant. Elle s'applique aux choses aussi bien qu'aux hommes ou aux pensées. [...]
[...] En effet, les bouddhistes ne croient pas en l'existence d'un soi, d'une âme, mais plutôt d'une énergie vitale, une combinaison de force. Tandis que les religions monothéistes considèrent que l'homme possède en lui un état permanent. Ainsi nous parlons de migration plutôt que de réincarnation car il n'y a pas d'âme qui circule d'un corps à un autre. Nous sommes donc dans une conception circulaire du temps, et non pas linaire comme dans les grandes religions monothéistes. La seconde notion essentielle existant dans les croyances religieuses de l'époque est le Karma. [...]
[...] L'enseignement des textes et leur apport au bouddhisme A. Les qualités d'atteinte de la Sagesse Nous évoquions précédemment l'importance des Bodhisattvas, ils aident en effet les laïcs à s'élever vers la Vérité, vers le nirvana. On se situe donc bien dans le Grand Véhicule, dont le but est d'atteindre la Sagesse, l'idéal, plus largement et sans passer par un renoncement complet, par une vie d'ascète stricte. En outre, il faut développer des vertus actives, qui sont les Six Perfections à savoir le don, antidote de l'avidité ; la patience, antidote de la colère ; l'énergie vigilante, antidote de la paresse ; la moralité, antidote de la luxure ; la méditation, antidote de la dispersion et la sagesse, antidote de l'ignorance. [...]
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