Baptême, bébés, éducation de la famille, Jésus, fils de Dieu, Dieu, Saint-Augustin
Le baptême des bébés passe pour bon nombre de personnes et même pour certains chrétiens comme inutile.
Car disent-ils, aujourd'hui les enfants baptisés, à l'adolescence optent pour d'autres confessions religieuses, et pire encore s'adonnent à toute sorte de sectes exotériques.
Demeurer dans un tel raisonnement semblerait légitime mais c'est méconnaître le bien-fondé du baptême et la grâce qui en découle.
[...] Ce faisant, ils lui donnent de pouvoir dès le bas âge grandir dans la sainteté ou de se nourrir de la meilleure des nourritures. Aussi le disposent-ils plus à entendre la voix du Seigneur comme le révèle saint Augustin : je suis la nourriture des forts et tu mangeras. Tu ( ) seras changé en moi Par ailleurs, de même que la famille se charge d'éduquer son enfant sans que ce dernier ne le demande, elle se doit d'être au centre de la vie religieuse, le premier foyer de la prière, de leur bébé baptisé. [...]
[...] En effet, naissant avec une nature humaine déchue et entachée parie péché originel, les enfants (les bébés) eux aussi ont besoin de la nouvelle naissance dans le baptême. Ainsi seront-ils libérés du pouvoir des ténèbres et transférés dans le domaine de la liberté des enfants de Dieu, à laquelle tous les hommes sont appelés ? La pure gratuité de la grâce du salut est particulièrement manifeste dans le baptême des enfants. Or quel parent refuserait-il de donner de bonnes choses à son enfant ? [...]
[...] Il pourrait alors revenir à la maison spirituelle en répondant favorablement à Dieu en ces termes comme saint Augustin je cherchais le moyen d'acquérir la force qui me rendait capable de vivre uni à toi, et je ne la trouvais pas ( . ) Mais voilà : tu étais au- dedans de moi quand j'étais au-dehors ; et c'est dehors que je te cherchais ( . ) Tu m'as appelé, tu as crié, tu as vaincu ma surdité ; ( . ) tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé mon aveuglement ( . ) ; je t'ai goûté et j'ai faim et soif de toi. [...]
[...] Car disent-ils, aujourd'hui les enfants baptisés, à l'adolescence optent pour d'autres confessions religieuses, et pires encore s'adonnent à toute sorte de sectes exotériques. Demeurer dans un tel raisonnement semblerait légitime, mais c'est méconnaître le bien- fondé du baptême et la grâce qui en découle. Cela sous-tend que cette grâce n'a pas le pouvoir de garder le baptisé sous son contrôle. C'est donnerait diable un pouvoir de séduction à un degré très ou plus élevé que la grâce de Dieu. Autrement dit, c'est sous-estimer la toute-puissance de la grâce baptismale qui sanctifie, restaure de tout péché le baptisé. [...]
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