Longtemps réservé au domaine de la théologie et objet de nombreuses controverses, la question du prolongement ou de l'anéantissement de la conscience après la mort est ancienne : source universelle d'inquiétude métaphysique et parfois terreaux de fanatisme religieux, sujette aux plus grandes questions philosophiques et théologiques, l'homme semble s'inquiéter du devenir de son âme après sa mort.
Aujourd'hui comme autrefois, il existe de nombreuses hypothèses, croyances ou témoignages sur cette question et ce sont les Expériences de Mort Imminente (EMI), terme qui désigne un ensemble de « sensations » vécues par certains individus pendant une mort clinique avant qu'ils soient réanimés, qui rapportent les témoignages les plus perturbants et déstabilisants quant au devenir de la conscience après la mort. De toute évidence, donc, les hommes s'interrogent quant à l'existence ou non d'un « au-delà ».
On définira ce dernier comme le terme générique désignant, selon les croyances, les mondes non terrestres qui accueillent les âmes après la mort. Les religions sont alors pour les hommes un moyen de répondre à cette réelle angoisse métaphysique millénaire et chacune a sa propre vision de l‘au-delà. Nous nous bornerons néanmoins dans cet exposé aux trois grandes religions abrahamiques que sont le judaïsme, le catholicisme et l'islam qui ont pour point commun de reconnaitre l'existence et l'importance d'Abraham, père du monothéisme (d'où leur nom).
Si leurs visions de l'outre monde présentent certains points communs, elles diffèrent toutefois en de nombreux aspects. Il apparait donc nécessaire de s'interroger sur ces divergences : comment les religions abrahamiques appréhendent donc elles la vision de l'au-delà et l‘interprètent-elles ?
[...] Elles le sont dans la Torah orale. L' halakha (c'est-à-dire la loi religieuse) du judaïsme rabbinique se base donc sur la Torah écrite avant tout, mais aussi sur la loi orale, et ses développements. Règles religieuses : - Le Sabbat est fêté à la maison comme à la synagogue - La circoncision, le huitième jour de la naissance symbolise l'alliance du juif avec Dieu - à 13 ans, le garçon jugé mûr accomplit sa bar-mitsva qui symbolise son entrée dans l'âge adulte. [...]
[...] De même, Chateaubriand remarquait dans son œuvre Génie du christianisme que Ce n'est pas la religion qui découle de la morale, c'est la morale qui naît de la religion. * Remarquons dès lors que cette morale diffère en fonction des religions : - Le judaïsme exige du croyant un comportement moral le plus parfait possible. Les lois morales exprimées dans la bible sont aussi contraignantes que les lois rituelles qui déterminent l'attitude de l'homme face à Dieu. - Dans la chrétienté, le christ a enseigné que la morale qu'il prône est nécessaire au salut. [...]
[...] Cela constitue même leur raison d'être finalement. Ainsi, la morale religieuse dans les religions abrahamique, a une importance capitale pour l'appréhension de la mort car c'est par le respect de celle-ci et des lois religieuses qu'elle implique, que l'âme atteint le salut et le bonheur éternel La morale religieuse : * Le but initial des religions pourrait se définir comme la mise en place d'un type idéal de vie qui, en appliquant les préceptes indiqués par la religion, permettrait de guider les croyants vers le salut et ainsi acquérir la vie éternelle par l'accès de l'âme au paradis. [...]
[...] L'individu est alors déposé dans un cercueil, sur un lit de paille, et le cercueil est scellé. La cérémonie commence soit au domicile du malade, si l'espace y est disponible en suffisance pour accomplir proprement les rites, soit dans une morgue. De là, les endeuillés et amis du défunt le suivent en procession jusqu'au cimetière, où il est emmené en corbillard, en passant généralement devant son domicile. Au cimetière s'ensuit l'hesped, ou oraison funèbre, puis la kevoura, l'inhumation, effectuée le plus rapidement possible. [...]
[...] Mais il existe des options radicalement différentes . Cet entre-deux est né en fait de la confrontation entre la théologie pure et la pratique de la religion dans la vie de tous les jours. En effet cela entraine des cas spécifiques qui échappent à la classification traditionnelle Enfer / Paradis et obligent les religions à s'adapter. Il est vrai que des questions très pratiques se posent aux théologiens des 3 religions évoquées concernant l'au-delà. En effet qu'adviendra-t-il, par exemple, d'une personne qui a mené une vie exemplaire, mais qui n'a jamais entendu parler du Christ? [...]
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