La plus ancienne circonscription est le diocèse. Ils apparaissent au moment de l'expansion du christianisme en occident. Les choses se sont faites très simplement. L'époque romaine est connue pour son organisation sur le plan institutionnel, l'organisation ecclésiastique va se mêler à ce modèle. Chaque cité devient un diocèse et chaque province, une province ecclésiastique.
Le diocèse est l'équivalent d'un évêché. L'évêque implanté dans une province est plus important que celui implanté dans un évêché d'une cité. Les pouvoirs de l'évêque sont inscrits sur les textes canoniques. Il est détenteur de trois pouvoirs : l'autorité, que l'évêque exerce sur l'ensemble des clercs du diocèse, le pouvoir spirituel sur l'ensemble des chrétiens du diocèse, et le pouvoir judiciaire pour juger un nombre de causes qui renvoient à ses compétences.
[...] Les clercs sont généralement instruits et pas les laïcs. Cependant il existe des nuances, mais si par définition un laïc est celui qui ne connaît pas la littérature et un clerc est un grand savant. Les laïcs ne doivent pas s'élever à scruter les mystères de la foi que les clercs détiennent, mais y adhérer implicitement Humbert de Romans (seconde moitié du XIII°) Bibliographie CHELINI, L'Histoire religieuse de l'Occident médiéval. LOBRICHON, La religion des laïcs en Occident du au XV°. [...]
[...] La dîme (1/10ème du revenu) : 1/3 de la dîme est renvoyée à l'évêché, 1/3 est pour le prêtre et le reste est consacré à l'entretien de l'Eglise et à la charité pour les pauvres. Le casuel (dans certains cas) : il s'agit d'un revenu qui n'est pas fixe. Ex: lorsque le curé célèbre un mariage ou un enterrement, les familles lui donnent ce qu'elles veulent. Ce qui est laissé par ceux qui font leur testament : on commence toujours un testament par les legs pieux et charitables. Cela peut être de l'argent ou un bien foncier. Ces revenus sont extrêmement variables. [...]
[...] Les prêtres sont théoriquement désignés par l'évêque, seul à avoir l'autorité de faire un prêtre. Mais dans la réalité, surtout avant la réforme grégorienne, ce sont les seigneurs laïcs qui désignaient les prêtres. Pour limiter la mainmise de ces seigneurs, Grégoire VII fixe les règles d'élection des évêques : ils doivent être élus de manière chanoine. Des sanctions, comme l'excommunion, sont instaurées pour toute personne refusant cette disposition. Pour gouverner un diocèse, l'évêque accomplit des tâches. Outre pour l'ordination des prêtres, il se déplace dans le diocèse pour visiter les églises, par exemple après leur construction pour la consacrer. [...]
[...] Les structures d'encadrement : diocèses et paroisses du au XIII° siècle Les diocèses La plus ancienne circonscription est le diocèse. Ils apparaissent au moment de l'expansion du christianisme en occident. Les choses se sont faites très simplement. L'époque romaine est connue pour son organisation sur le plan institutionnel ; l'organisation ecclésiastique va se mêler à ce modèle. Chaque cité devient un diocèse et chaque province, une province ecclésiastique. Le diocèse est l'équivalent d'un évêché. L'évêque implanté dans une province est plus important que celui implanté dans un évêché d'une cité. [...]
[...] Il existe une autre possibilité d'approcher les moines ; pour cela il suffit de se faire moine même si cette conversion a lieu la veille de votre mort. Ces conversions tardives sont attestées par des sources. On rencontre aussi l'institution des dona : celui qui s'est donné, qui a fait don de lui. Cela concerne surtout les laïcs âgés qui se retrouvent seuls avec leur revenu. Ils passent un contrat avec un monastère, vivent dans ce même monastère bénéficiant ainsi des prières, des lectures . et en échange, à leur mort, ils donnent tous leurs biens au monastère. [...]
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