Les différentes religions japonaises et le Shintoïsme

Résumé du document

Nous pouvons distinguer au Japon la présence de nombreuses religions telles que le Bouddhisme, le Christianisme, le Shintoïsme ainsi que des religions diverses. En effet, au Japon, chacun est libre de choisir sa religion, la liberté de religion est garantie à tous. Les organisations religieuses jouissent toutes aujourd'hui, de la plus totale liberté pour l'exercice de leurs croyances.

Le Bouddhisme et le Christianisme sont d'origine étrangère, mais sont assimilés par les populations autochtones de façon très différente. La plupart des religions diverses sont appelées les religions nouvelles. Le dictionnaire japonais explique qu'à l'origine, le mot « Shintô » avait le sens de "lois de la nature" ou "action des dieux dans la nature". Comme bon nombre d'autres religions ancestrales, le culte shintô est animiste : les dévotions s'adressent à des forces de la nature.

Extraits

[...] F L'édification d'un sanctuaire shintô Tout d'abord, pour pouvoir faire un sanctuaire shintô, il faut plusieurs éléments : Un Torii : c'est une sorte d'arche utilisée pour signaler l'entrée d'un lieu sacré. Généralement, elle est rouge. Un bac pour se purifier (pour se tremper les mains) cela n'est pas très agréable quand il gèle dehors. Une cloche Le bâtiment principal Ensuite, le pèlerin n'a plus qu'à faire une prière, jeter 5 yens et claquer dans ses mains, méditer quelques secondes, faire une petite courbette et le dieu du temple est avec lui. Bibliographie indicative La sagesse orientale : L'hindouisme, le bouddhisme, le confucianisme, le taoïsme, le shintoïsme de C. [...]

[...] Les sectes shintoïstes À côté du shintoïsme religion d'état (Jinja Shinto), il existe treize grandes sectes shintoïstes qui existaient déjà à la fin du XIXe siècle et une centaine de sous-sectes récentes. Certaines n'ont rien en commun avec le shintoïsme, mais sont désignées ainsi parce qu'elles ne sont ni bouddhistes ni chrétiennes. Le shintoïsme de ces sectes (Shûha Shinto) représente environ 12 millions de personnes. L'existence des kamis est une nouvelle fois l'élément fondamental du shintoïsme. Il existe de très nombreux kamis, différents dans chaque ville et village. [...]

[...] Cette forme de Shintô et son application à des doctrines ultra nationalistes et expansionnistes, l'empereur étant un dieu, il devait gouverner le monde, conduisit au fanatisme le peuple japonais avec les conséquences que l'on connaît lors du second conflit mondial. Le Shintoïsme sectarien (Shûha Shintô) : Il comprend aujourd'hui 13 sectes reconnues et une centaine de sous sectes issues du Shintoïsme populaire depuis le XIXe siècle. Ces sectes, en grande partie ésotériques, furent fondées par des personnages charismatiques durant les temps de crise. Un exemple est le Tenri-Kyô (vérité céleste) qui repose sur le concept Shintô fondamental de Kami et sur la notion que l'univers et tout ce qu'il contient sont animés par une hiérarchie de divinités. [...]

[...] La visite au sanctuaire doit suivre trois rites successifs : la purification dans la fontaine placée devant le temple ; les fidèles se lavent les mains et se rincent la bouche purifiant ainsi leurs corps à l'intérieur et à l'extérieur, les offrandes et la récitation de prières. Les sanctuaires ne sont pas que des lieux de prières, ce sont aussi des lieux de fête et de divertissement destinés à réjouir les kamis. Le culte shintoïste comprend également de nombreuses fêtes et pèlerinages. Ces édifices sont sans doute la principale attraction du Japon, y compris pour les Japonais. [...]

[...] Le shintoïsme devient alors la religion officielle de l'état japonais en 1871. En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, l'empereur Hirohito doit renoncer à se prétendre d'origine divine, perd la plupart de ses pouvoirs politiques et le shintoïsme rejoint la sphère privée. E - Le culte shintoïste Il existe, selon les religions divers temples. Parfois, les Japonais ont du mal à faire eux-mêmes la distinction entre les temples et les sanctuaires. Les "Otera" sont les temples bouddhistes, les "jinja" les sanctuaires shintoïstes. [...]