Rituel deuil
Le rite est l'ensemble des cérémonies en usage dans une communauté religieuse; l'organisation de ces cérémonies est généralement traditionnelle. On parle aussi de culte. Les rituels qui constituent les rites peuvent être religieux, collectifs, privés, voire même se vivre au quotidien.
Le deuil est une douleur, une affliction que l'on éprouve de la mort de quelqu'un. Ainsi le rituel du deuil est donc associé d'une part à un ensemble de croyances concernant le passage entre la vie et la mort et d'autre part à la perte douloureuse ressentie par les proches tels que les amis, la famille...
[...] Le rituel du deuil à l'Antiquité Le deuil existe ainsi comme on a pu le voir depuis l'âge de pierre. Mais également, depuis l'antiquité, les êtres humains ont toujours eu recours à des rituels précis pour canaliser leur chagrin et reconnaître de façon commune la perte d'un membre de la famille. Dans la plupart des cultures, le mourant est souvent honoré jusqu'au bout et son corps fait l'objet d'une préparation qui permett la visite de tous ses proches avant d'aller dans sa dernière demeure. [...]
[...] Le deuil aujourd'hui rencontre un certain nombre d'étapes. Ces dernières ne suivent pas obligatoirement un ordre logique, parfois même elles se mêlent: L'annonce et le déni initial : c'est un état de choc brutal, la personne est confrontée à la réalité de la mort. La phase d'engourdissement : tout le quotidien de la personne en deuil sera centré sur la mort, elle rentrera dans la phase des rites autour de la mort. L'état dépressif : il y aura de la part de la personne en deuil une douleur intense importante, un appauvrissement des sentiments vis-à-vis du mort. [...]
[...] Les pères et mères portaient le deuil de leurs enfants. La plus grande marque de tristesse que les Athéniens donnaient était de couper leurs cheveux sur le tombeau des personnes qu'ils pleuraient. On voyait des villes entières suivre cet usage dans des disgrâces publiques. C'est ainsi qu'après la bataille Chéronée (ancienne ville de Grèce (Béotie), aujourd'hui appelée Kaironeia) tous les habitants d'Athènes se coupèrent les cheveux. Quelques fois même on faisait couper le crin des chevaux. A Rome le noir ou le très-brun fût d'abord la couleur des habits de deuil pour les deux sexes. [...]
[...] Ainsi les veuves manifestaient publiquement leur deuil par des lamentations accompagnées de gestes exacerbés (vêtements arrachés, griffes, chevelures en désordre). De plus au Moyen-âge, on portait en signe de deuil le chaperon rabattu sur le dos, sans fourrure, et la cornette (coiffure que portaient certaines religieuses) roulées autour du cou, se projetant par derrière. La couleur du deuil était autrefois le violet pour le roi et le blanc pour la reine. Ce n'est qu'à la mort de Charles VIII, en 1498, que l'on a pris le noir, couleur généralement adoptée en Europe. [...]
[...] Et puis, durant cinquante ans, la mort s'est cachée. Ses rituels ont été progressivement gommés, ses traditions oubliées, après la fin de la guerre. Le rituel du deuil durant la Préhistoire On peut constater le profond respect que les humains de l'époque témoignaient envers le corps et le souvenir de leurs défunts. En effet, respect, mais aussi sentiments de tristesse, de compassion et de désespoir. Face au traumatisme qu'engendrait la mort aux membres de la tribu, le chaman mettait en place des outils thérapeutiques archaïques chargés de guérir la tristesse causée par le deuil. [...]
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