A l'époque de la Renaissance et surtout avec le mouvement humaniste, on observe un retour à l'antiquité qui renforce notre héritage antique. Cela réduit la distance entre notre monde et celui de l'époque, leur étrangeté est gommée. Cherchant à voir chez eux les prémices de notre monde moderne, beaucoup d'aspects sont laissés de côté. On a donc eu tendance à croire qu'ils étaient les meilleurs de nos ancêtres et avons longtemps gommé leur exotisme.
[...] Rôle de gardien des lois sacrées. Les rites sont codifiés par des lois sacrées, établies par les dieux eux même et affichées publiquement sur les portes des sanctuaires ou sur l'Agora (pour être connues de tous). Le non respect de ces lois entraînerait une vengeance divine (secheresse anormale, séismes, dérèglement de la natalité, épidémies ) donc, les prêtres veillent. Les revenus des prêtres Les prêtres ont des avantages en nature. Lors des sacrifices, une part importante revient au prêtre : la peau, enveloppe quasi divine car elle conserve l'aspect vivant de l'animal sacrifié; la tête (part noble); les pattes (d'où est extraite la part des dieux) . [...]
[...] Ils refusent le sacrifice sanglant sauf pour les animaux jugés nuisibles (porcs, chèvres). Ils ne mangent pas les viscères et rejettent la cité par le haut, en regardant vers les dieux (rigueur alimentaire). Le dionysisme est un culte attaché à Dionysos, dieu du brouillage des catégories (hommes/femmes, vivants/morts . dont les adeptes sont appelés bacchants(es). Pris de frénésie (mania), ils partent dans la nature, chassent et tuent à main nue, écartèlent et mangent crus les animaux. Eux rejettent donc la thusia et la cité par le bas, en se rapprochant des animaux. [...]
[...] Aparchè et libations. L'offrande végétale et non sanglante, aparchè, est brûlée sur l'autel (en prémices). Les liquides utilisés pour les libations pouvaient être du vin coupé d'eau, du vin pur ou un mélange de liquides précieux : vin, eau, lait, miel. Il existait deux catégories de libation: Lorsque rien n'est consommé par les hommes et donc que tout le liquide est versé sur le sol, les libations sont apotropaïques (repoussent le mal) et ont des vertus évocatrices (contact avec les morts). [...]
[...] Le lieu de sa construction est souvent celui d'une épiphanie, d'un arbre sacré, d'une source Ex : à Athènes, le vieux temple est à proximité de la mer de Poséidon et de l'olivier d'Athéna. De même, à Delphes, le temple sanctuaire est construit sur le laurier sacré et la faille par laquelle passe le souffle divin Lorsqu'un temple sanctuaire est détruit ou qu'on veut l'agrandir, il est rebâti sur les fondations même de l'ancien, sauf à Athènes où l'Erechteion est construit à côté de l'ancien temple en ruine dans le but de conserver la mémoire du sac de la ville par les perses. Le temple : description architecturale. [...]
[...] Le bâtiment, de 60m sur 118, contient 120 colonnes dont une partie forêt de colonnes se trouve dans le pronaos. Il fait face au chresmographeion où les prêtres réécrivent les oracles. De chaque côté de cette pièce, des escaliers montent vers une terrasse qui n'a jamais été terminée et qui servait vraisemblablement à exposer la statue de culte aux rayons du soleil pour qu'elle se régénère. Derrière le chresmographeion, un escalier de 7 marches (comme il y a eu reconstruction, il y a plus que les 3 marches habituelles), sombre et étroit, mène à l'adyton situé en contrebas. [...]
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