L'approche philosophique de la religion s'interdit tout jugement de valeur sur les religions. Pour le philosophe il n'y a pas de religion vraie et de religion fausse. Il n'y a que le phénomène religieux dont il faut découvrir et déceler le sens. Si on se réfère à l'étymologie, le mot "religion" peut provenir de deux verbes : le verbe religare qui signifie « lier, relier ». Cette étymologie explique le double lien de la religion qui unit d'une part l'Homme à une puissance surnaturelle et d'autre part le lien qui relie entre eux les hommes. L'autre verbe est religere qui veut dire « relie, se recueillir » qui désigne donc l'aspect plus personnel, plus mystique de la religion. Si l'on regarde les différentes religions on peut dire qu'une religion se caractérise par deux choses : dans toutes les religions on trouve la croyance soit en une seule, soit en plusieurs divinités ou des puissances surnaturelles. La croyance est une adhésion volontaire à un contenu de propositions que l'on ne peut démontrer. De plus elle conduit à un ensemble de rites et de pratiques ayant pour objet la ou les puissances surnaturelles, pratiques que l'on appelle culte ou liturgie. Une religion se caractérise aussi par des dogmes. Le concept de religion doit pouvoir s'appliquer à toutes les religions existantes. Le concept de religion ne retient que ce qui est commun à toutes les religions, ce qui veut dire qu'il reste assez vague. On peut définir la religion comme l'ensemble des relations qu'un individu ou un groupe social entretient avec un dieu ou des puissances surnaturelles auxquelles il croit. Dans la religion on trouve à la fois la notion de croyance et la notion de transcendance, deux aspects qui sont liés puisque c'est parce que là ou les divinités nous transcendent, nous devons faire un effort de croyance. Très souvent les religions sont reliées au mythe fondateur d'une société. On distingue cependant ce qu'on appelle les religions révélées qui se sont répandues indépendamment des penseurs et qui se rattachent à une révélation ou à des expériences particulières du divin. La religion renvoie à des prescriptions qui sont renfermées dans les livres sacrés (Bible, Coran, Torah…). On parle aussi de religions naturelles qui sont le produit d'une spéculation philosophique qui se prétend rationnelle. C'est ce qu'on appelle souvent le déisme, c'est-à-dire l'affirmation de l'existence d'un être dont on ne peut rien dire (cf. par exemple de déisme de Hume ou de Voltaire).
[...] dans le christianisme ce qu'on appelle les rogations. C'étaient dans les campagnes, au mois de mai, on allait en procession aux différentes croix du village où l'on faisait une prière pour que les récoltes soient bonnes. Dans aucune culture on n'abandonne ses morts. Il y a partout un rituel de la mort. Sujet : En quoi le culte des morts est-il un signe d'humanité ? (avec humanité comme propre à l'homme Le culte des morts montre que l'Homme est un être conscient avec l'affectivité comme une modalité de la conscience. [...]
[...] On distingue cependant ce qu'on appelle les religions révélées qui se sont répandues indépendamment des penseurs et qui se rattachent à une révélation ou à des expériences particulières du divin. La religion renvoie à des prescriptions qui sont renfermées dans les livres sacrés (Bible, Coran, Torah On parle aussi de religions naturelles qui sont le produit d'une spéculation philosophique qui se prétend rationnelle. C'est ce qu'on appelle souvent le déisme, c'est-à-dire l'affirmation de l'existence d'un être dont on ne peut rien dire (cf. par exemple de déisme de HUME ou de VOLTAIRE). II. LES REDUCTIONS ANTHROPOLOGIQUES DE LA RELIGION A. La réduction marxiste B. [...]
[...] Pour FREUD, la religion est une névrose collective de l'humanité. Dans Totem et Tabou, FREUD recherche une explication plus radicale dans la mesure où il recourt à l'hypothèse du meurtre du père primitif, de l'ancêtre. Ce meurtre peut être réel (dans certaines religions primitives qui font des sacrifices humains) ou symbolique par la transgression des ordres du père (religion chrétienne). Ce crime originaire a marqué l'humanité d'une empreinte ineffaçable, car toutes nos religions ne sont que le prolongement des rites, cérémonies et sacrifices culturels par lesquels des générations de fils ont tenté de se racheter en adorant l'ancêtre outragé. [...]
[...] Le sacre A. Définition et origines du sacré Texte de Roger CAILLOIS Pour les épicuriens, seul compte le plaisir du jour. Maintenant on a aussi certains penseurs rationalistes comme ALAIN. Dans nos sociétés on rationalise tout et de façon profane. Le SACRE est un univers de prohibitions transcendantes, arbitraires ou qui paraissent telles, inexplicables par la raison, et dont la livre de référence de l'Occident Chrétien montre le meilleur exemple (la Bible : genèse). Il faut distinguer le SACRE et le PROFANE. [...]
[...] Elle transcende la raison. La réduction sociologique 1. Exposé Pour les sociologues de l'école de DURKHEIM et de LEVY-BRUHL, le fait religieux est trop constant, il tient une trop grande place dans l'histoire de l'humanité pour qu'on puisse l'expliquer par des illusions ou par la raison. Il traduit une réalité profonde essentielle à l'humanité. Le fait religieux est lui-même un produit de la vie de groupe : tout ce qui a trait à la société présente pour l'individu un caractère sacré. [...]
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