Pratiques symboliques, paléolithique, mort, pratiques mortuaires, sépulture, grotte de Chauvet
Le symbolique n'est pas lié à la subsistance.
Un symbole est un objet, une image, un signe ou un comportement manifestant, figurant ou évoquant quelque chose. Cela fait référence à un statut, et ces objets et pratiques liées à leur production répondent à une norme, partagée (forme, image, etc.).
Cela est lié à des conventions et modalités de transmission de ces conventions.
[...] Ces objets techniques sont chargés de symboles car contiennent une façon de réalisation. Ces symboles ont un sens qui nous échappe totalement. On peut constater ces symboles mais on ne peut pas les expliquer (seulement des hypothèses explicatives). Les pratiques qui entourent la mort La sépulture est à la fois le lieu où est déposée une personne décédée, mais c'est aussi la structure archéologique elle-même, ou ce qu'elle contient. Le lieu doit être reconnaissable par l'archéologue = On doit y reconnaitre la volonté d'accomplir un geste funéraire. [...]
[...] On peut parfois supposer la volonté d'enfouir le corps. Mais ces sépultures peuvent être remaniées volontairement (on récupère des ossements, crânes, etc.) Des corps très contractés (de façon pas naturelle) peut aussi montrer qu'on a été contraint d'enfouir des corps dans un espace restreint. Deux humanités cohabitent dans le même espace géographique : L'homme néandertal et l'homme anatomiquement moderne, entre 100 et ans avant nos jours. Les deux produisent la même industrie (production d'éclats, mêmes codes morphologiques). On retrouve des restes humains dans les mêmes espaces et qui, au même moment, commencent à inhumer leurs morts (vers ans avant nos jours). [...]
[...] Le fait de se parer à un sens au sein d'un groupe (fonction, marié ou pas, statut etc.) mais cela n'a de sens qu'au sein d'un groupe qui partage les mêmes codes. Durant le Paléolithique, les matières utilisées par les parures corporelles sont diverses. Le spécialiste des parures est spécialiste de plein de matières : Coquilles récoltées sous forme de fossiles, ou fraiches (sur les plages). Dents animales. Objets constitués d'ossements (notamment les omoplates). Bois de cervidés. Ivoire de mammouth. Les pierres (schiste ) La perforation est l'attribut le plus caractéristique, supposant que tout se consume. [...]
[...] Elles sont systématiquement montées en parure. On a des copies en os et en bois de renne. Art mobilier et pariétal En Europe les grottes ornées du Paléolithique sont les plus nombreuses (notamment entre le Nord de l'Espagne et le Sud de la France). Ça va de 40 à ans BP. Ces grottes sont associées à des terrains calcaires (grottes en granite aussi mais plus rares). Chauvet est l'un des plus anciens témoignages. On peut comparer le style des figurations sur parois avec le style de l'art d'habitat. [...]
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