Religion, Égypte antique, Deir-el-Medineh, fertilité, accouché, piété personnelle, foi, divinités, Dieux, époque ramesside, manifestations de la foi personnelle, Nouvel Empire, Atonisme, Aton, stèle de Turin, Neferabou, chapelles mortuaires, votives privées, Heqat, Bès, tests de grossesse, gynécologie, serpents protecteurs, crocodile Taouret, temple d'Edfou, sexe masculin, déesse Hathor, maternité
La piété est un sentiment individuel de la foi, envers une ou plusieurs divinités, qui mesure l'attitude d'un individu envers les dieux. On étudie alors les attitudes individuelles ou encore sentimentales. Ce phénomène date de l'Égypte antique, et se développe à l'époque ramesside. Le terme de « piété personnelle » apparaît au début des années vingt et décrit les manifestations de la foi personnelle et des pratiques faites au Nouvel Empire. Ce terme est ensuite redéfini autour de trois enjeux principaux : l'apparente intimité et une forte internalisation des émotions de l'individu reliée à la religiosité. La religiosité est associée aux conditions historiques du Nouvel Empire et se manifeste dans un éventail social relativement large.
[...] La piété personnelle : aide à la fertilité et l'accouchement La piété personnelle Nous allons dans un premier temps nous pencher sur la piété personnelle. En effet, la piété est un sentiment individuel de la foi, envers une ou plusieurs divinités, qui mesure l'attitude d'un individu envers les dieux. On étudie alors les attitudes individuelles ou encore sentimentales. Ce phénomène date de l'Égypte antique, et se développe à l'époque Ramesside. Le terme de « piété personnelle » apparaît au début des années vingt et décrit les manifestations de la foi personnelle et des pratiques faites au Nouvel Empire. [...]
[...] Au cours des recherches archéologiques, nous avons découvert quelques représentations d'accouchements, les femmes sont représentées agenouillées ou encore accroupies. Nous pouvons prendre l'exemple d'un bas-relief présent dans la salle du Trésor du temple d'Edfou, représentant un accouchement. De plus, les nouveau-nés étaient souvent représentés avec un sexe masculin, signifiant alors que la descendance était assurée. Pour conclure, la fertilité et l'accouchement sont liés par les divinités. En effet, dans les deux cas, les Égyptiens avaient recours à des pratiques magiques et aux divinités pour assurer la protection et le bon développement de l'enfant. [...]
[...] La fertilité Nous allons à présent nous pencher sur la fertilité. Durant l'Égypte antique, les Égyptiens pensaient que les hommes avaient un rôle plus important que la femme dans la formation de l'enfant, la fertilité est donc perçue comme une responsabilité masculine. Afin d'assurer la descendance, les hommes souhaitaient avoir des enfants de sexes masculins. Afin de s'assurer une descendance, les hommes faisaient appel à des divinités comme la déesse hippopotame - crocodile Taouret, déesse chargée de la protection des jeunes enfants lors de l'accouchement. [...]
[...] La présence de descendant leur assurait donc une vie après la mort avec l'entretien du culte. La déesse Hathor, déesse de la maternité et de la fertilité, était souvent invoquée pour venir en aide à l'enfant et à la mère. Éléments bibliographiques : Ange Pierre Leca, La Médecine égyptienne au temps des Pharaons, éd. Dacosta, Paris Thierry Bardinet, Les papyrus médicaux de l'Égypte pharaonique, Paris, éd. Fayard [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fayard_(%C3%A9dition)], coll. « Penser la médecine » p TRAUNECKER Claude, Les dieux de l'Égypte. [...]
[...] TRAUNECKER Claude, « Chapitre V. La société divine », dans : Claude Traunecker éd., Les dieux de l'Égypte. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? » p. 60-73. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture