La période des insurrections rurales, urbaines et estudiantines en Amérique latine (1898-1929)

Thèmes abordés

Civilisation contemporaine, insurrections rurales, Lázaro Cárdenas, activisme social, insurrections estudiantines, Pays Andins, Mexique, insurrections urbaines, Amérique latine, autorités latifondistes, révolte, mouvements ouvriers, Bolivie, Pérou, Emiliano Zapata

Résumé du document

Cette période peut être vue comme une lutte continue entre, d'une part, le pouvoir des autorités latifondistes et, d'autre part, les révoltes des couches populaires, des paysans et des ouvriers marginalisés.
La période oligarchique fut particulièrement violente en raison des tensions engendrées par la domination oligarchique, qui déclencha une série de soulèvements. L'ancien système administratif et politique hérité des Espagnols, en place depuis un siècle, s'effondrait progressivement. Ce déclin coïncidait avec les soulèvements des paysans, qui manquaient de cohésion et de projets sociaux clairs. Les villes n'étaient pas en reste, avec des insurrections prolétariennes alimentées par les mouvements ouvriers. En outre, les insurrections étudiantes émergèrent et réussirent à imposer des changements significatifs.

Extraits

[...] Parmi les plus connus figuraient les publications La Rébellion , L'Agitation et Le Rebelle . Ces périodiques anarchistes promouvaient un esprit libertaire et anarchiste, ainsi qu'une quête d'une société idéale. Falconnet : Cette œuvre offrait une vision utopique du monde social en Amérique latine, basée sur des concepts liés à un soulèvement révolutionnaire anti-bureaucratique. Rapidement, ces anarchistes, en quête d'une société parfaite, tentèrent de s'associer avec les mouvements indigènes contestataires, notamment au Pérou. Pour saisir l'essence du mouvement anarchiste de Buenos Aires, il est crucial de connaître le concept du Tawantinsuyu. [...]

[...] À cette époque, Túpac Amaru ne se contentait pas de demander l'expulsion des Espagnols, mais proposait également de rétablir le système incaïque du Tawantinsuyu. Ce concept incaïque fut extrêmement important pendant la période oligarchique. Tawantinsuyu, le monde des quatre vents ou des quatre directions, représentait une société juste où l'individu n'était pas exploité et où il n'y avait pas de hiérarchie. Túpac Amaru fut un véritable révolutionnaire américain. Après avoir presque renversé le vice-royaume du Pérou, il fut capturé par les Espagnols, trahi dans ses derniers moments et torturé en place publique. [...]

[...] La période des insurrections rurales, urbaines et estudiantines en Amérique latine (1898-1929) Introduction Cette période peut être vue comme une lutte continue entre, d'une part, le pouvoir des autorités latifondistes et, d'autre part, les révoltes des couches populaires, des paysans et des ouvriers marginalisés. La période oligarchique fut particulièrement violente en raison des tensions engendrées par la domination oligarchique, qui déclencha une série de soulèvements. L'ancien système administratif et politique hérité des Espagnols, en place depuis un siècle, s'effondrait progressivement. [...]

[...] Ce projet eut un impact significatif sur les paysans et un impact politique également. L'idée était claire : remplacer les personnalités politiques du gouvernement, fragmenter les grands latifundios/haciendas, établir une nouvelle relation entre l'État et l'Église, et proposer un salaire minimum et un jour de repos par semaine. Cependant, l'agitation socialiste, qui influençait progressivement le pays, n'atteignit pas son objectif malgré 250 grèves. La situation au Mexique ne s'améliora pas, elle empirait même. Les latifundistes continuaient à imposer leur pouvoir économique. [...]

[...] IV - L'activisme social de Lázaro Cárdenas La révolution mexicaine a diverses causes. Sous le positivisme porfiriste, le problème agraire devint évident. En effet, à la fin de la dictature de Díaz, la moitié du pays appartenait à quelques familles 000 familles) tandis que 10 000 000 de paysans étaient sans terres, sur une population totale de 15 000 000. Les terres et autres biens de l'église, que les indigènes cultivaient habituellement, furent vendus lorsque l'église et l'État furent séparés en 1859 sous Benito Juárez. [...]