Amérique latine, caudillisme, gouvernement, fédéralisme, parti politique, politique libérale, politique conservatrice, canal de Suez, Cuba, Caraïbes, Etats-unis, système présidentiel, Hipólito Yrigoyen, Mexique, oligarchie, dictature, coup d'État, civilisation contemporaine, culture contemporaine, indépendance, Uruguay
Après la période d'indépendance, les États latino-américains se sont inspirés des principes politiques européens pour définir les bases constitutionnelles de leurs nouveaux pays. Cependant, ils ont dû adapter ces principes à la réalité socio-culturelle de l'Amérique latine. Le plus important est que ces prétendus principes démocratiques se sont toujours révélés être une parodie politique, servant de prétexte pour imposer un pouvoir autoritaire. À la fin du XIXe siècle, le continent évoluait dans un contexte politique totalement désorganisé, ce qui favorisait l'émergence d'un discours élitiste. À cette même époque, plusieurs intellectuels ont émergé, cherchant à mettre en lumière une nouvelle dynamique politique. Par exemple : le Vénézuélien Andrés Bello et l'Argentin Domingo Faustino Sarmiento.
[...] Ce parti proclama son autonomie et sa vocation continentale, en défendant la réforme sociale, la solidarité latino-américaine, et en proposant une politique anti-impérialiste sans être marxiste. Haya de la Torre fut fortement influencé par la Révolution mexicaine et la Révolution russe (révolution bolchevique de 1917). L'exemple du PRI (Parti Révolutionnaire Institutionnel), fondé en 1929 au Mexique, montre comment ce parti est devenu au fil du temps le représentant des régimes autoritaires au pouvoir. De même, la création du Parti Communiste Cubain (PCC) en 1925 avait un rôle essentiellement symbolique à l'époque, car l'île était sous l'influence des États-Unis jusqu'à la Révolution cubaine de 1959 (révolution castriste). [...]
[...] Une révolution industrielle est apparue, conséquence logique de leur absence de gouvernement. Le continent latino-américain semblait être sous l'influence d'une anarchie permanente, déchiré par des conflits sociaux, politiques, et surtout par des guerres civiles. Ainsi, selon pratiquement tous les historiens de l'époque, la seule forme de gouvernement viable était l'imposition d'un système autoritaire. La domination despotique, en plus d'être dirigée par différentes oligarchies, avait pour principal défaut de conférer au président un pouvoir exorbitant. On est passé d'un contexte d'agitations sociales à un état despotique, ce qui a conduit à une série de coups d'État, majoritairement orchestrés par des caudillos (civils ou militaires). [...]
[...] Par exemple, Porfirio Díaz au Mexique a imposé une dictature positiviste implacable basée sur un régime oligarchique rigide pendant près de 35 ans (de 1876 à 1910). Sa dictature, planifiée par une sorte de caciquisme éclairé, a su attirer les capitaux étrangers, permettant aux compagnies internationales d'exploiter les richesses minières et pétrolières du pays. Entouré d'intellectuels positivistes, Díaz a entrepris une série de réformes qui ont amélioré le fonctionnement administratif de l'État ; toutefois, cela cachait une politique féroce, injuste et corrompue, principalement basée sur l'injustice sociale. [...]
[...] L'imposition oligarchique en Amérique latine - Apparition de nouvelles tendances politiques (1898-1930) ESPAGNOL - CULTURE ET CIVILISATION CONTEMPORAINES L'IMPOSITION OLIGARCHIQUE EN AMÉRIQUE LATINE - APPARITION DE NOUVELLES TENDANCES POLITIQUES 1898 - 1930 Sommaire Sommaire Introduction I. L'émergence du caudillisme II. L'émergence de deux systèmes de gouvernement A. Le fédéralisme B. Le système présidentiel III. Le rôle des États-Unis dans la politique en Amérique latine IV. Une politique libérale vs. conservatrice V. L'émergence de nouveaux partis politiques Introduction Après la période d'indépendance, les États latino-américains se sont inspirés des principes politiques européens pour définir les bases constitutionnelles de leurs nouveaux pays. [...]
[...] Les classes inférieures étaient les plus touchées et exploitées. Auguste Comte, le créateur de la sociologie positiviste, soulignait qu'il était nécessaire de promouvoir les progrès scientifiques et industriels. Manuel Estrada Cabrera, qui a dirigé le Guatemala de 1888 à 1920, en est un autre exemple. Sa politique reposait systématiquement sur le contrôle policier et l'emprisonnement des opposants. Cabrera a également utilisé le contrôle de la presse pour imposer un pouvoir despotique sur le peuple et l'élite, favorisant ainsi l'imposition définitive d'un système oligarchique. [...]
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