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Ce mouvement religieux apparaît au premier siècle dans la communauté juive de Judée. La réalité des origines juives du christianisme a pu être réaffirmée sans que cela suscite de protestations, en raison de cette géographie. Aujourd'hui cette affirmation, non seulement ne choque plus, mais n'est surtout plus décriée par les autorités religieuses.
Nos connaissances de cette naissance concernent essentiellement la société juive qui est à la fois les royaumes de Judée et de Galilée, et de nombreux groupes disséminés dans l'ensemble de la Méditerranée, notamment à Babylone. La communauté de Rome croît aussi énormément. On trouve beaucoup de communautés juives le long de l'Asie Mineure, au bord de la Mer Égée.
[...] Pendant plusieurs siècles, le christianisme va se diffuser jusqu'en Chine sous la forme du christianisme nestorien. Mais le Nestorianisme va s'éteindre au bout de quelques siècles. Mais les querelles restent vives et en 451 à Chalcédoine un dernier concile est convoqué. Jésus est donc vrai homme et vrai Dieu (sans confusion ni séparation selon l'expression de l'époque). Mais une partie des chrétiens en Orient notamment en Égypte ne fut pas d'accord avec cette décision. Pour eux, Jésus est fils de Dieu et est donc Dieu. [...]
[...] Une formulation sera donc trouvée pour expliquer que Jésus né d'une vierge a été engendré, non pas créé, qu'il est donc de même nature que son père et l'on rajoutera que l'esprit engendré et non pas créé est de la même nature que le père. Une seule nature donc, mais trois personnes : le père, le fils et le Saint- Esprit. Jésus est de même nature que son père, il est donc Dieu. Mais si Jésus est Dieu, qui est Marie ? Elle devrait être Dieu elle-même. Ce débat sur la nature de Marie va prendre corps au IVe siècle avec les réflexions de l'évêque Nestorius pour qui Marie avait mis au monde le Christ qui était un homme et ne pouvait être Dieu. [...]
[...] L'Arménie s'est convertie en l'an 301 et lorsque le roi d'Arménie s'est converti, tout le peuple s'est converti (première fois dans l'histoire). Ils se séparent et créés une Église monophysite et apostolique. Les Coptes d'Égypte sont les descendants de cette Église d'Égypte ayant fait sécession. Ils ont leur propre chef appelé Pape également. On estime qu'ils sont à peu près de la population (mais certains trouvent ce chiffre un peu exagéré). Ces problèmes théologiques vont perdurer et sont source de divisions à l'intérieur de l'Empire romain et joueront un rôle important lors des conquêtes arabes du croissant fertile. [...]
[...] Il ne fait pourtant pas du christianisme la religion de l'État. À partir de cet instant, l'empereur va favoriser la position des chrétiens dans l'empire. Constantin voulait moderniser et réorganiser l'empire, il cherche donc une nouvelle idéologie qui pourrait apporter une vigueur nouvelle à son empire. C'est ainsi que sa mère Hélène partit rechercher à Jérusalem la vraie croix et qu'il fit construire la première basilique chrétienne (basilique du Latran). Il faudra encore un siècle puisque ce n'est qu'en 392 que le christianisme devient la religion de l'État. [...]
[...] Les Romains qui gouvernaient l'ensemble du bassin méditerranée n'avaient à l'époque pas les moyens de laisser des garnisons sur les terrains conquit. Les Juifs font victoire rapidement. Rome entreprend alors une reconquête sous Titus qui incendie le temple de Jérusalem. B. Ce que racontent les Évangiles L'histoire de Jésus et sa mise à mort. Les sources de l'époque ne nous disent cependant presque rien sur lui. La seule attestation qui ne vient pas de ses disciples est celle de Flavius Josèphe qui le décrit comme un prédicateur sage. [...]
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