Paléolithique, archéologie, identité culturelle, vestiges, modes de vie
On peut définir le territoire comme un espace vécu, parcouru, perçu. Certaines ressources sont prélevées, parfois non. On voit un choix et des sélections sur les matières et le gibier. Au sein de cet espace, des pratiques culturelles se sont produites et transmises. On se réfère à des exemples permettant d'arborer les modes de vie nomades : quand un groupe humain est dépossédé de ses lieux de rites où se reproduisent des cultures, il perd ses habitudes culturelles, car il ne peut pas les transmettre.
[...] A Pincevent, en datant les ossements des différentes unités d'habitations, on est autour de avant nos jours, en plein tardiglaciaire. On peut restituer des endroits où on a consommé des éléments et ceux où on les a cuisinés, ainsi que les endroits où on a produit les couteaux etc. On peut envisager aussi des endroits où on pouvait se reposer. Il y a différents types de structures. Structure = Élément individualisé des vestiges organisés. On a les structures évidentes reconnues dès la découverte (feu de camp/foyer, structures etc.) On fouille, c'est-à-dire qu'on dégage et prélève. [...]
[...] On crée une zone à déchets pour les contenus inintéressants et les crânes notamment. Quelques chasseurs vont chercher la nourriture et font des haltes de courte durée (pas de réel campement), toute la carcasse n'est pas ramenée (les parties inutiles et lourdes sont abandonnées). On peut raconter l'histoire d'un groupe de foyer en brassant toutes les informations. On peut déceler les pôles d'activités dans les unités d'habitations. On trouve les structures d'habitat (exemple de Régismont-le-Haut, où la boucherie se trouve plus loin). [...]
[...] On peut parler de proximités temporelles ou culturelles entre les sites. Ces réseaux définissent les espaces dans lesquels les ressources ont été prélevées (vivantes et minérales). On peut ainsi définir le territoire comme un espace vécu, parcouru, perçu. Certaines ressources sont prélevées, parfois non. On voit un choix et des sélections sur les matières et le gibier. Au sein de cet espace, des pratiques culturelles se sont produites et transmises. On se réfère à des exemples permettant d'arborer les modes de vie nomades : Quand un groupe humain est dépossédé de ses lieux de rites où se reproduisent des cultures, il perd ses habitudes culturelles car ne peut pas les transmettre. [...]
[...] Les structures d'habitat ne sont pas structurées dans le temps. A Étiolles, on a également une bonne conservation et de la construction (foyer). On trouve aussi les abris sous roche, source majeure pour l'archéologie. Les matières osseuses sont bien conservées (objets décorés, perles, dents etc.) La diversité des objets travaillés et utilisés est impressionnante. Ce sont des campements logistiques qui ont peu duré. On a des occupations très courtes (pas de production de statuettes ou d'œuvres). C'est avec la qualité des fouilles préventives en France qu'on découvre de nombreux sites de plein air qui font écho à ce qu'on a trouvé depuis plus de 150 ans sur les sites en abris. [...]
[...] Habitats et territoires du Paléolithique Identifier une habitation est un enjeu difficile pour un archéologue. L'habitation est construite avec des matériaux périssables ou des matières emportées par les habitants (peaux cousues, tiges, baguettes en bois). Les conditions de conservation ne sont en général pas favorables. Ce qui reste, ce sont les pierres, ossements (dans certaines conditions), charbon de bois. On essaie alors de restituer un aspect grossier de la structuration de l'habitat. Définition de l'habitat C'est le mode de répartition des habitations dans un espace. [...]
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