Pouvoir théopolotique, religion, histoire des religions, sociologie, philosophie des religions, Dieux, religio
Occident : la religion serait un mode de pensée, une attitude face à la mort.
-44 avant JC : Cicéron, La Nature des Dieux : les religiones désignent d'abord un scrupule, une hésitation qui se manifeste en particulier lors des rites traditionnels ancestraux.
La religio est l'attitude qui doit permettre de se comporter d'une bonne manière vis-à-vis des Dieux et faire en sorte qu'ils protègent la Cité, pas une croyance.
La religio est une forme de retenue, de « relecture » (religere), qui s'oppose à neglegentia.
Certains se comportent mal : ceux qui négligent les Dieux et ceux qui en font trop.
Cicéron : les superstitieux sont ceux qui en font trop vis-à-vis des Dieux.
Cicéron : la religion est un équilibre qui permet de vivre dans le cosmos en harmonie avec dieux.
[...] La religio est l'attitude qui doit permettre de se comporter d'une bonne manière vis-à-vis des Dieux et faire en sorte qu'ils protègent la Cité, pas une croyance. La religio est une forme de retenue, de relecture (religere), qui s'oppose à neglegentia. Certains se comportent mal : ceux qui négligent les Dieux et ceux qui en font trop. Cicéron : les superstitieux sont ceux qui en font trop vis-à-vis des Dieux. Cicéron : la religion est un équilibre qui permet de vivre dans le cosmos en harmonie avec dieux : Tertullien renverse la proposition de Cicéron entre religio et superstitio. [...]
[...] Tertullien : la superstitio serait une fausse religion, une religion romaine d'adoration et sacrifices à un homme ou à des divinités absurdes. Lactance : relier Lactance : la religion est ce qui relie les hommes entre eux et ce qui relie les hommes à Dieu. Cette étymologie vient se substituer à celle de Cicéron pour être davantage chrétienne. Augustin : 354-430 Augustin distingue une vraie et une fausse religion : Augustin reprend l'interprétation de Cicéron et la fait glisser vers le christianisme monothéiste. [...]
[...] On a donc cherché d'autres termes pour la religion : - Formation cosmographique (Daniel Dubuisson). - Communion humaine : idée de relier les hommes entre eux et avec Dieu. III) Définir la religion Les approches substantivistes On cherche à voir ce qu'il y a de commun entre les croyances. Les approches substantivistes cherchent à dépasser la définition de la religion comme croyance en un seul Dieu en tentant d'inclure tous les systèmes de croyance : transcendance, sacré, surnaturel. L'approche substantiviste cherche l'unité des religions, pourtant spécifiques culturellement. [...]
[...] II) L'invention de la religion en Occident Entre Moyen-Age et Réforme Aujourd'hui, la religion désigne un genre universel au sein duquel les différentes religions apparaissent comme autant d'espèces. La religion s'identifie de façon intérieure et privée et distincte des menées séculières comme la science, la politique, l'économie, voire la philosophie : prise de Constantinople ( hypothèse d'une Europe sans domination musulmane sous Pie II. Le Pape Pie II demande à Nicolas de Cues, son secrétaire, de faire des rapports sur les religions. Nicolas de Cues (1401-1464) : la religio désigne les différentes formes de culte envers Dieu. [...]
[...] Approche fonctionnaliste : il était possible d'anticiper un glissement d'un religieux ancien lié au salut à un religieux séculier ( tout devient sacré : exemple des matchs de foot. Confusion : la religion est élargie dans de telles proportions qu'elle peut perdre de son sens. La force religieuse n'est que le sentiment que la collectivité inspire à ses membres, mais projeté hors des consciences qui l'éprouvent, et objectivité. Pour s'objectiver il se fixe sur un objet qui devient ainsi sacré, mais tout objet peut jouer ce rôle Le totalitarisme Mussolini suppose des formes de mobilisation empruntées au domaine du sacré. Religion politique contemporaine à travers le totalitarisme. [...]
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