Sécularisation, religion, homo religiosus, Mircea Eliade, Rudolf Otto, René Girard, approche générique, approche particularisante, religions monothéistes, cultes polythéistes, animisme, totémisme, Robert Bellah, Eric Voegelin, croyances, Peter Berger, théocratie, Philippe Portier, désécularisation, Weber, Brian Wilson, évangélisme, Rodney Stark, taoïsme, confucianisme, Charles Taylor, Marcel Gauchet, fondamentalisme, Menahem Begin, radicalisation, intégrisme, dogme religieux, branche pentecôtiste, intransigeantisme, sionistes religieux, millénarisme, salafisme, dôme du rocher, Abou Nawas, soufisme, judaïsme, Huntington, James Davison Hunter, consumériste, Maxime Rodinson, Bourdieu, David Ross, François Gauthier, piétiste, fondamentaliste activiste, sikhisme du Penjab
Depuis les années 50, quantité de débats en sociologie des religions sur la place que le religieux prendrait ou non dans les sociétés modernes. Schématiquement, jusque dans les années 1970, le paradigme dominant était celui de la sécularisation. Depuis la fin des années 70 /années 80, un nouveau paradigme a pris le poids dominant : relativise la sécularisation, voire met en exergue le retour du religieux (pas de logique uniforme évidemment).
La religion peut se définir comme la résonance par l'être humain d'un pouvoir ou d'un principe supérieur de qui dépend sa destinée et à qui obéissance et respect sont dus.
L'étymologie reste incertaine. Il existe schématiquement deux courants : religare (relier) ; relegere (à la fois relire et reprendre, donc réinterpréter). Cette incertitude de l'origine montre les ambivalences propres aux mots.
[...] Des lors le choix est plus individuel, subjectif, desecclasialisé. mais pas nécessairement un choix privatisé qui voudrait que la relgiojn soit confinée au privé. Puisque le croire devient une part de son identité pas de raison qu'il soit privé. Rapport dialectique entre sécularisme et religieux avec sécularisation qui contribue a redéfinir le religieux plutôt qua le reléguer dans l'espace privé. On retrouve une thèse similaire chez le Entre naturalisme et religion de Jürgen Habermas: post-sécularité comme dialogue. Proposition d'un monde de dialogue ou les pluralités s'enrichissent et ne s'annulent pas. [...]
[...] À l'est de l'Europe, on invoque souvent l'héritage chrétien de l'Europe. Dans la Constitution hongroise, modifiée par Viktor Orban (Fidesz) en 2012, dès son arrivée au pouvoir, il est écrit « nous reconnaissons le rôle du christianisme dans la création de notre lien national ». La Constitution hongroise définit la famille comme l'union d'un homme et d'une femme (aucune ouverture pour le mariage homosexuel). En Pologne, le parti au pouvoir, le PiS (Parti droit et justice) d'Andrzej Duda réactive la vision de Dmowski, avec une nation organique et une logique d'opposition : ce sont les polonais catholiques qui forgent le cœur de la nation polonaise. [...]
[...] Jan Assmann, Le monothéisme et le langage de la violence. Les débuts bibliques de la religion radicale, Bayard Approches sociologiques Paul Brass et Peter van der Veer ont travaillé sur les émeutes entre hindous et musulmans en Inde. Deux choses sont importantes pour expliquer la violence religieuse : - la socialisation de la violence (Paul Brass) = il faut que des individus, des « entrepreneurs identitaires », puissent mobiliser des masses de main d'oeuvre, masses populaires peu éduquées chauffées à blanc par ces entrepreneurs pour combattre au nom de la religion. [...]
[...] Soufisme = syncrétisme religio-culturel, il est défini comme le versant mystique de l'Islam. C'est une pratique qui considère que l'on peut connaître Dieu par l'expérience et, dans certains cas, ce moyen de connaître Dieu par l'expérience est supérieure à la connaissance de Dieu par le texte. L'expérience s'appuie sur des lieux sacrés, des rites, des pratiques de transe, etc. La connaissance de Dieu par l'expérience les libère de la norme et des règles strictes. Le soufisme permet donc d'intégrer des rites et des pratiques étrangères : des saints venus des religions antérieures sont islamisés. [...]
[...] Comment explique différence Europe/USA par l'offre religieuse. Pour Stark demande de religeux est la même mais l'offre religieuse es tplus prolifique aux US qui permet une expression large de la religiosité alors qu'en Europe, la foi est monopolisée par des eglises nationales plus ou moins discreditées. Charles Taylor, The secular age Taylor remet en cause le récit classique en partant de la philosophie plutôt que de la sociologie. Il critique l'histoire par soustraction soit le jeu à somme nulle entre modernité et religiosité (plus l'un avance plus l'autre recule) et l'histoire par transposition (en fait les croyances religieuses ont été transposées en matières séculières genre théologie politique à la Carl Schmitt sur la religion de l'État). [...]
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