Les facteurs d'unité : la religion catholique

Thèmes abordés

Eglise, institution ecclésiastique, monarchie catholique, sainte inquisition, Espagne

Résumé du document

Une grande partie de tout ce qui est politique est défini par le religieux, la monarchie catholique tente de maintenir l'uniformité religieuse dans toutes ces positions avec l'apparition du protestantisme. Cette lutte servira de base à la politique de l'Espagne.
Comment les facteurs religieux servent à asseoir le pouvoir de la monarchie catholique ?

Extraits

[...] En 1449 les premiers statuts sont adoptés à Tolède par un conseil municipal, puis par des ordres religieux, militaire, publiques. Ces statuts consistent à prouver l'absence dans sa généalogie de trace de judaïsme, d'islam ou d'hérésie. Il s'agit de mesure de sélection social, puisque prouver sa généalogie faire cet enquêtes coûtes chers. Surtout ces enquêtes permettent à la monarchie d'obtenir de l'argent de la part de candidat qui ont des origines douteuse, en échange d'argent on pouvait accéder à une dispense royale. [...]

[...] Avec l'apogée d'autres royaumes, le discours de la défense du catholicisme est abandonné. Louis XIV s'empare de ce discours avec l'apogée du royaume de France (1661) : réappropriation du programme hispanique. Le Roi Catholique a été, à plusieurs reprises, opposé au Pape : 1527 sac de Rome par les troupes impériales ; 1557 guerre entre le Pape Paul IV et Philippe II . Ces conflits ne remettent pas en cause la soumission des rois espagnols à la volonté spirituelle du pape. [...]

[...] A partir de 1593, l'offensive ottomane reprend mais se porte davantage sur le front terrestre contre le Saint Empire contre l'Autriche : les Espagnols sont moins concernés, les empereurs doivent défendre l'Europe de la poussée turque et bénéficient donc de la Croisade. Les positions espagnoles ne sont pas aussi tranchées dans la politique extérieure. Les comtes palatins du Rhin acharnés pour le maintien du catholicisme, pas pareil pour tout le monde. Après 1648, traité d'alliance avec les calvinistes : la France est l'ennemi commun. L'identification des intérêts du catholicisme avec les intérêts de la monarchie catholique l'emporte à chaque fois. Si la monarchie catholique est menacée c'est tout l'ensemble du catholicisme qui en paiera les conséquences. [...]

[...] Une politique extérieure catholique ? Au-delà de cette lutte contre les hétérodoxes, on va se demander si ce programme de défense à outrance de la monarchie catholique se fait à l'étranger. La défense du catholicisme semble bien être un projecteur de la monarchie catholique en Europe voire dans le monde. La lutte contre les Ottomans constitue un idéal de Croisades. 7/10/1571 bataille de Lépante. Philippe II jouit du titre de Paladin de la chrétienté : les Espagnols ont pu intervenir dans le Saint Empire. [...]

[...] En 1579, signature du traité d'union d'Utrecht suivie par celle d'Union d'Arras : division des anciens Pays Bas en 2 ensembles : au Nord Provinces Unies calvinistes, et au Sud Pays Bas Espagnols. Le sort réservé aux morisques est différent. Ce sont les descendants des Musulmans, depuis Grenade plus de territoires musulmans sur le sol ibérique. En 1527, officiellement il n'y plus de musulmans dans la péninsule ibérique. Beaucoup se convertissent ou bien pratiquent l'Islam. Ces communautés morisques sont illégales ( 7.000 personnes dans le royaume de Valence dans le royaume de Grenade). [...]