Exégèse narrative, Nouveau testament, chiasme, anaphore, inclusion, scènes-types
La nouvelle critique faisait valoir que la préoccupation originale de l'analyse littéraire devait être le texte lui-même et non les circonstances extérieures ayant été à l'origine du texte ; de même, l'influence du texte sur les lecteurs ne pouvait que distraire de l'œuvre elle-même.
L'enquête sur les préoccupations de l'auteur (au départ de « l'illusion sur l'intention ») et sur les effets sur le lecteur (au départ de « l'illusion affective ») écartait l'attention de l'élément le plus important de l'analyse, le texte, la recherche d'informations sur l'arrière-fond et l'attention aux réactions de lecteurs n'ajoutant pratiquement rien à la compréhension du texte.
La critique narrative a adopté l'axiome de la nouvelle critique : le texte est un monde en lui-même, et il est l'objet de l'analyse.
[...] [ ] Quelques questions sont à envisager : quel point de vue idéologique le narrateur veut-il faire adopter au lecteur ? En quoi le lecteur va-t-il voir la réalité différemment après avoir lu le récit ? (210) Intrigue Définition Il est important de comprendre l'intrigue pour déterminer la structure, l'unité et le sens d'un récit. L'intrigue est la succession des événements ou des faits qui constituent le récit (241). Mais une intrigue n'est pas seulement faite d'actions. Des évènements qui surviennent (happenings) la composent également. [...]
[...] Le point de vue temporel concerne le rythme du récit ou l'écart entre le temps du récit et le temps de l'histoire ; la narration se situe-t-elle antérieurement est-elle concomitante déroulement des évènements ? Ou bien ceux-ci ont-ils déjà eu lieu ? (208) Le point de vue temporel peut aussi concerner le rythme de la narration. En le ralentissant, le narrateur peut souligner un point de vue idéologique ; à l'inverse, il peut minimiser l'importance d'u évènement en passant dessus rapidement (209). Le point de vue psychologique Il se centre sur la disposition intérieure, les pensées et les émotions des personnages. Certains critiques narratifs parlent de regard intérieur (209). [...]
[...] En général un personnage rond est dynamique et un personnage plat statique (153). Le personnage et l'intrigue étant indissociables, un changement ou une évolution dans un personnage donne souvent des indications concernant la direction et la signification de l'intrigue et du thème (154). Showing et telling (montrer et raconter) Dans le showing, également appelé méthode dramatique ou présentation indirecte, l'auteur présente les personnages en train de parler et d'agir et laisse le lecteur déduire les motivations et les dispositions qui se cachent derrière leurs paroles et leurs actes (154). [...]
[...] Quelles sont les attentes suscitées chez le lecteur (implicite), et comment sont-elles rencontrées ou déçues ou cours du récit ? 2. Quel point de vue nouveau, insolite, est-il le résultat des attentes, qu'elles soient rencontrées ou déçues ? 3. Quel est le nouveau point de vue que le narrateur veut faire adopter par le lecteur ? Comment le lecteur doit-il désormais voir la réalité différemment ? [...]
[...] Les personnages révèlent ce qu'ils sont dans leurs discours (ce qu'ils disent et comment ils le disent), par leurs actions (ce qu'ils font), par leur habillement (ce qu'ils portent comme vêtement), dans leurs gestes et attitudes (leur manière e se présenter) (147) On connaît également les personnages par la place qu'ils occupent dans la société. Font-ils partie des structures de pouvoir ou de domination ? Se trouvent-ils aux marges de la société méconnus et invisibles ? Ils peuvent évoluer au cours du récit et subir d'importants changements, pour le meilleur ou pour le pire. Il s'agit alors de personnages dynamiques. [...]
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