Sommaire:
I) Les aspirants à la perfection
A. Les ermites
B. Les cénobites
C. Les règles de vie
1. Les bénédictins
2. Les clunisiens
3. Les cisterciens
D. Les ordres particuliers
1. Les ordres militaires
2. Les ordres mendiants
II) L'Eglise et le siècle
A. Pour être clerc
B. La hiérarchie (cf. doc. 14):
C. L'insertion du clergé dans la féodalité
D. Les réformes dites grégoriennes
III) L'Eglise, tutrice de l'Occident
A. Le pouvoir ecclésiastique
1. Le droit de juger
2. Le pouvoir de l'Eglise sur les princes
B. L'Europe se couvrit d' « un blanc manteau d'églises » (Raoul Glaber)
1. Pourquoi et comment l'Eglise a-t-elle pu animer d'aussi gigantesques efforts ?
2. Art roman et art gothique
3. La cathédrale au service de la liturgie
C. Le monopole de la culture
D. Une unification de la religion
1. Schismes et hérésies
2. Les communautés non chrétiennes
3. Les croisades
[...] A partir du XIIème siècle, les abbayes cessèrent de donner l'enseignement et seules subsistèrent les écoles des villes épiscopales. Mais bientôt, maîtres et étudiants ne voulurent plus dépendre des évêques et, à l'exemple des bourgeois, ils s'associèrent en corporations qui prirent le nom d'Universités. Il en fut ainsi à Bologne d'abord, puis à Paris, vers 1200. Indépendante de l'évêque, l'Université de Paris le fut aussi du roi : elle s'administrait elle-même et ne relevait que du pape. A l'Université de Paris ce que nous appelons l'enseignement secondaire était enseigné à la Faculté des Arts libéraux (grammaire, art de bien écrire, de raisonner juste, arithmétique, géométrie, astronomie, musique). [...]
[...] Je n'assaillerais pas les femmes nobles. Je ne détruirai ni n'incendierai les maisons. La trêve de Dieu Décision de l'évêque du diocèse de Thérouanne en accord avec le comte de Flandre, vers 1063 : Que ni homme, ni femme n'en attaque un autre, ni n'attaque un château ou un village, du mercredi au coucher du soleil au lundi à l'aurore. Que si quelqu'un venait à enfreindre cette trêve, qu'il soit excommunié et exclu de la chrétienté. L'ordre de Cîteaux Les cisterciens, pour bien montrer leur volonté d'un retour à la règle de saint Benoît, rejettent le luxe et les ornements dans les églises. [...]
[...] Barberousse fut mis en déroute non loin de Milan et dut renoncer à ses prétentions. Il alla à Venise (1177) implorer le pardon du pape (il lui baisa les pieds, lui tint l'étrier quand le pontife monta à cheval Dans les années suivantes le prestige de la papauté parut grandir encore. Le pape Innocent III (1198/1216) domina les rois comme il dominait l'Eglise. On le vit enlever au roi d'Angleterre son royaume (Jean sans Terre (1199/1216), qui après un conflit avec le pape à propos de la nomination d'un archevêque, avait été excommunié et condamné à perdre son royaume) pour le donner au roi de France (Philippe Auguste), disposer à son gré des couronnes de Hongrie, de Danemark, d'Aragon, de Castille. [...]
[...] Les arts mineurs évoluèrent également. La nouvelle architecture créa l'art du vitrail ; les verrières commandées par Suger pour le déambulatoire de Saint-Denis, la Vierge de la belle verrière de Chartres exercèrent une influence profonde. Au XIIIème siècle, les grands programmes réalisés à Chartres, à Bourges ou à Paris (Sainte-Chapelle) filtraient la lumière à travers des couleurs profondes et concouraient au même but pédagogique que les sculptures des portails. L'ampleur des verrières réduisit la place de la peinture murale qui subsistait néanmoins pour souligner les volumes de l'architecte. [...]
[...] Retour au travail manuel avec l'aide des frères convers et à une vie spirituelle, épurée et chaste, que n'écrasait plus une liturgie trop fastueuse ; retour aussi à une vie totalement communautaire (cf. doc. et à une décentralisation complète à l'intérieur d'un ordre qui, sous l'impulsion de saint Bernard (Bernard de Fontaine), comptait à la fin du XIIème siècle plus de 500 maisons, réparties de l'Espagne à la Pologne et de l'Irlande à la Terre Sainte. Telles furent les exigences que sanctionnât la charte de charité règle promulguée en 1118 par le troisième abbé de Cîteaux, Etienne Harding. [...]
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