Etre chrétien à la fin du 16ème siècle, les héritages, religion, christianisme médiéval, vie chrétienne
Au 16ème siècle, être chrétien est une évidence et non un choix. En effet chaque instant de la vie est marqué par la religion et la foi. La vie sociale est ainsi entièrement imprégnée de religion.
Aussi l'athéisme n'existe pas et il n'y a pas de mots pour désigner un monde sans Dieu. La société rejette ceux qui semblent hérétiques ou infidèles (Juifs ou Arabes) car ils contredisent la foi et mettent en péril l'ordre social.
On assiste également à une division religieuse en plusieurs confessions qui entraînent une organisation différente selon les sociétés. Les différentes sociétés qui s'opposent voient aussi l'Eglise, catholique et protestante, et les clercs chercher à tout contrôler dans la vie sociale.
[...] En effet, une légende noire se développe au 16ème et au 17ème siècle. Elle est basée sur le fait que l'Inquisition est un tribunal égalitaire, qui ne prend en compte aucun privilège. Ainsi, même les cardinaux peuvent être jugés et la torture est utilisée pour tous les accusés. Le fonctionnement du tribunal est basé sur le secret, lors de la procédure puis auprès du juge, des témoins et de l'accusé. Ce recours au secret rapproche ainsi l'Inquisition de la confession puisque que l'on peut également se dénoncer soi-même. [...]
[...] L'Espagne instaure la taxe des millones. En France, les doctrines gallicanes insistent sur le fait qu'aucun sujet ne peut être jugé par les tribunaux ecclésiastiques étrangers, sans l'accord du roi. Elles accordent ainsi une supériorité aux tribunaux laïcs. Aussi, les tribunaux royaux peuvent annuler des décisions de tribunaux ecclésiastiques. A cause de ce contrôle royal sur l'Eglise, les souverains ont cherché à contrôler la mise en place de la Réforme catholique. Après le Concile de Trente (1546-1563), les nonces pontificaux cherchent à diffuser de façon officielle les mesures du Concile. [...]
[...] Par la suite Robert Val et Torricelli, qui ont tous les deux trouvé la réponse, vont s'affronter pour savoir qui a réussi le premier. Cet épisode fait d'ailleurs naître une rivalité franco-italienne. Pascal transforme ensuite la formule en théorème. L'héritage cartésien Le cartésianisme connaît un large succès, chez les libertins comme chez les ecclésiastiques. Ceux-ci expriment tout de même leurs inquiétudes quant au fait que Descartes met Dieu à l'écart. Ce problème religieux est perçu par Pascal, né en 1623. A 12 ans, celui-ci réinvente la géométrie euclidienne et publie son premier livre, sur les coniques, à 16 ans. [...]
[...] Il organise même la dernière réunion du Concile de Trente en 1563. Il reçoit ensuite l'évêché de Milan qui est l'un des plus riches d'Italie. Mais entre-temps, son frère aîné meurt en 1562 et cela constitue un énorme choc pour Charles. Aussi sous l'influence de son confesseur jésuite, il se fait ordonner prêtre et décide de mener une vie austère. En 1565 il quitte Rome et s'installe dans son diocèse de Milan qui regroupe environ fidèles et 15 évêques suffragants. [...]
[...] Avant toute chose, il faut rentrer dans l'Eglise, considérée comme le corps du Christ, par le biais du baptême. Une personne non baptisée ne pouvait en effet pas aller au Paradis. L'Eglise invente donc les limbes, destinés notamment aux enfants mort-nés, la mortalité infantile étant très importante à l'époque. Elle met aussi en place les sanctuaires dits de Notre-Dame du Répit dans lesquels on trouve des statues de la Vierge. Les parents de l'enfant et le curé de la paroisse prient la Vierge afin qu'elle accomplisse un miracle, c'est-à-dire qu'elle fasse renaître l'enfant afin qu'il soit baptisé et puisse ainsi aller au Paradis. [...]
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