C'est par la période gauloise que commence l'histoire de la France. Peuplée environ 2 000 ans avant Jésus-Christ par des peuples celtes d'origine indo-européenne, la Gaule est un territoire recouvert de forêts. Le peuple vit alors en « oppidium », des villages fortifiés placés sur des hauteurs.
C'est vers 800 ans avant Jésus-Christ, estime-t-on, que naît une civilisation gauloise indépendante et conquérante. L'utilisation du fer en outils, puis en armes est l'une des forces de la Gaule. Sur le plan des croyances, la civilisation gauloise est marquée par la superstition. Les Gaulois invoquent les dieux de la nature. La personnalité centrale de la société gauloise est le druide, à la fois chirurgien, savant et guérisseur, qui pratique la médecine, la magie et la divination.
[...] C'est de ce mouvement que sortira le féminisme, avec Simone de Beauvoir, compagne de Jean-Paul Sartre, comme tête pensante, puis, plus tard, la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, loi de Simone Veil de 1975. La France continue depuis, sa route, sur le chemin de la déchristianisation, avec l'abandon progressif des valeurs morales et éthiques issues du judéo-christianisme. Elle sera à la tête des pays européens demandant qu'il ne soit pas fait référence à l'héritage judéo- chrétien dans la Constitution européenne. [...]
[...] L'Eglise a alors entière autorité sur le pouvoir civil. En l'an 800, Charlemagne est couronné empereur par le pape Léon III. Au 10e siècle vient le temps des croisades. Le but est de protéger le tombeau du Christ et de faire barrage à tous ceux qui veulent faire obstacle au pèlerinage des fidèles vers Jérusalem. En 1128, Bernard de Clairvaux, un français, va définir les règles d'un nouvel ordre de chevaliers guerriers : les templiers. Les templiers participent à la défense du royaume franc de Terre sainte, organisent le commerce avec l'Europe et gèrent les finances des croisés. [...]
[...] Parvenu au pouvoir, le 1er consul Bonaparte n'a qu'une obsession : remettre de l'ordre dans le royaume de France déchiré. Bonaparte crée les préfets, les conseillers généraux, les conseillers d'arrondissement, les maires, les conseillers municipaux, le Code civil. Il signe avec le pape Pie VII le Concordat : le catholicisme y est reconnu pour la religion pratiquée par la majorité des Français. Le 1er consul nomme les évêques qui lui prêtent un serment de fidélité, mais le pape leur donne l'investiture canonique. [...]
[...] Lorsque le pape Grégoire XI se décide à retourner à Rome, les cardinaux français nomment un antipape qui s'installe à Avignon. Pendant 30 ans, le catholicisme aura deux papes, l'un à Avignon, l'autre à Rome. Toutes ces choses en plus des abus et de l'immoralité qui caractérisent la vie de nombreux papes contribuent au déclin du catholicisme et à l'éclosion de la Réforme. La Renaissance et la Réforme Précédant de peu la réforme, une révolution culturelle dans les domaines littéraires, artistiques et scientifiques va traverser l'Europe. [...]
[...] Les biens détenus par les églises deviennent propriété de l'Etat qui se réserve le droit de les mettre à la disposition des associations cultuelles qui pourront en disposer gratuitement. Le XXe siècle sera marqué par deux guerres mondiales contre l'Allemagne qui ensanglanteront la France. En mai 1968, la révolution étudiante et ouvrière va bouleverser les mentalités. L'heure est à la remise en cause d'une société dite de consommation, d'asservissement et d'inégalité, dans un climat qui donne l'illusion d'une rapide conquête de toutes les libertés. [...]
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