Les droits de l'homme et la morale

Thèmes abordés

droits de l'homme, morale, ONU organisation des nations unies, DDHC déclaration des droits de l'homme et du citoyen, déclaration universelle des droits de l'Homme, États-Unis, OTAN organisation du traité de l'atlantique nord, CPI cour pénale internationale, épanouissement de la société

Résumé du document

Si au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l'ONU ayant constaté les atrocités de la guerre a universalisé la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen instituée depuis la Révolution française en 1789, c'était en vue de faire connaître la liberté et la dignité de l'Homme. La Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 avec l'appui de la morale devrait donc contribuer à l'épanouissement de l'Homme dans la société de par le monde entier. En effet, selon Kant, il faut agir de sorte que la maxime de ton action soit érigée en norme universelle, en d'autres termes : agir selon le bon sens pour que le comportement de l'homme soit pris pour exemple, mais aussi agir selon les prescriptions des lois de l'autorité souveraine.

Extraits

[...] L'Homme peut-il envisager le bonheur dans la société actuelle sans l'apport des droits de l'homme et la morale ? Pour répondre à ces interrogations, nous procéderons d'abord à donner la spécificité de chaque terme. Ensuite, pour une meilleure compréhension du sujet, nous montrerons la relation qui existe entre les termes : droit et morale. Enfin, nous proposerons une actualité et l'avenir de ces concepts. I. La spécificité de chaque concept A. Le domaine d'action des droits de l'homme dans la société « Les droits de l'homme peuvent s'entendre, grosso modo, d'un ensemble de droits et libertés que l'Etat reconnaît dans son ordre juridique interne et dans l'ordre juridique international, aux individus et qu'il protège »[1]. [...]

[...] Cet effet serait obtenu en présentant les Droits de l'Homme comme des droits « universels ». Les tenants du credo des Droits de l'Homme se considérant comme investis de la mission d'en imposer les principes au monde entier, l'idéologie des Droits de l'Homme se révèle ainsi porteuse d'intolérance et de rejet total alors que théoriquement elle est fondée sur un principe de tolérance[24]. Au demeurant, la validité universelle des Droits de l'Homme semble être en contradiction avec le principe d'autodétermination au nom duquel chaque peuple est maître du choix de son régime politique. [...]

[...] Dès lors, nous pouvons prétendre suggérer qu'il existe une complémentarité entre le droit et la morale. C'est pourquoi Kant privilégie le droit de l'individu avant le bonheur ; condition de liberté dans la société. Il est assujetti, aliéné lorsque celui-ci cède ses droits inaliénables. Aussi, sa liberté originelle peut-elle être confisquée s'il perd de vu ses droits et le sens du bien que lui dicte la conscience morale. Alors, demandons-nous quelle est l'importance des Droits de l'Homme et la morale ? Ne contribuent-ils pas véritablement à l'avènement de la liberté de l'Homme ? [...]

[...] Depuis le mois de janvier 2011, les troupes de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) combattent en Libye aux côtés de rebelles qui désirent renverser le guide Mouammar Kadhafi. Personne ne juge ces grandes nations pour leurs divers crimes commis dans les pays pauvres. En outre, les Droits de l'Homme sont parfois utilisés comme un moyen de pression des pays dits “occidentaux” sur d'autres pays du monde. Certains y voient même une arme idéologique de destruction culturelle et religieuse, et d'asservissement économique des autres nations. Ainsi les pays occidentaux sont plus favorisés dans le recours aux institutions censées punir les contrevenants des Droits de l'Homme. [...]

[...] La dignité humaine comme fondement des droits de l'homme fait appel également aux valeurs de liberté, égalité, sécurité, respect de la vie . Il convient ici de souligner que les droits de l'homme sont composés de trois générations de droits qui sont : les droits politiques, les droits économiques et les droits de la solidarité. D'abord, les droits politiques qu'on appelle droits de première génération s'entendent comme l'ensemble des droits politiques et civils. Ce sont les droits à la dignité humaine, à l'égalité devant la loi, le droit de liberté, le droit à la sûreté personnelle et les droits à la justice. [...]