Conservation préventive, patrimoine culturel, archéologie, conscience patrimoniale, humanisme, monument historique, musée, procédés photographiques
Depuis l'Antiquité, l'expérience accumulée va établir les bons procédés de fabrication et de construction. Artisans et artistes sélectionnent matériaux et produits pour assurer la pérennité de leur création. Ces principes sont consignés dans les traités techniques comme ceux du moine Théophile (XIe siècle). On va avoir Richard de Bury au XIIIe siècle qui propose des procédés à minima dans son ouvrage "Des livres nouveaux qu'il faut écrire et des livres anciens qu'il faut réparer". Il va écrire en latin l'ouvrage Philobiblion, seul traité de bibliophilie datant du Moyen Âge.
À la Renaissance, l'humanisme va développer une conscience de la caducité des choses et des vivants, et une représentation de la mort plus affective. Le temps destructeur se personnifie et apparait dans les danses macabres. On va avoir une conscience de l'altération des objets.
[...] On récupère ensuite le liquide déposé au fond, et sur des plaques de verre on l'applique avant de laisser sécher. Ensuite on sensibilise les plaques dans un bain de nitrate d'argent. On rince ensuite les plaques pour éliminer l'excès de nitrate. Une fois qu'on a le négatif, on prend un papier pour faire le positif. Une fois sèche, la feuille est sensibilisée et exposée par contact avec le négatif. On trouve aussi l'ambrotype qui demande un fond noir. C'est une plaque de verre sensibilisée. On trouve l'autochrome sur verre avec les premières photographies couleurs (entre 1905 et 1945). [...]
[...] On sensibilise la plaque aux vapeurs d'iodes. L'exposition intervient dans un temps très court en fonction des conditions de lumière. C'est donc une boite à l'intérieur de laquelle on met cette plaque travaillée aux vapeurs d'iode. La lumière passe dans cette boite, et l'image va s'imprimer sur la matière. La photographie va être un positif direct. On place une plaque de verre dessus pour le protéger. On trouve aussi le tirage sur papier albuminé dans les années 1850. C'est un dérivé du procédé de tirage sur papier salé, qui connait un succès important entre 1850 et 1900. [...]
[...] Quand on va conserver, il est important de connaitre la matérialité pour savoir les conditions de conservation des photographies. [...]
[...] Le sténopé est un dispositif simple permettant d'avoir un appareil photographique. C'est un trou de faible diamètre percé dans une plaque de faible épaisseur. Par extension, on appelle ainsi l'appareil photographique utilisant ce dispositif. C'est donc une boite avec un trou dans laquelle on laisse passer la lumière, et l'image va s'imprimer sur une surface sensible. On obtient une image latente, et pour avoir l'image finale on va dépouiller la plaque des parties non insolées avec un solvant (essence de lavande). [...]
[...] Harold Plenderleith, chef du laboratoire de recherche du British Museum publie plusieurs ouvrages sur ce sujet. L'exemple français du musée d'Ethnologie du Trocadéro En 1879, on a l'ouverture de l'exposition universelle en France. En 1928, on a l'exemple du musée d'ethnologie du Trocadéro : « un musée qui donnait l'impression d'un magasin de bric à brac ». Entre 1928 - 1933, on va avoir un programme global définit et appliqué par George Henri Rivière et Paul Rivet, et il devient musée de l'Homme en 1938. [...]
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