Les plus anciennes mentions et traces de la présence du christianisme en Afrique remontent au IIe siècle après JC : sur les épitaphes (tombes) ou sur des inscriptions votives (hommage, remerciement à une personne ayant fait un don plus ou moins important,…).
En Afrique, c'est entre le IIe et le Ve siècle que le christianisme fait preuve d'une énorme vitalité : les provinces sont rapidement converties. Cela a été permis grâce à la politique de romanisation de l'Afrique par le pouvoir impérial. Avec comme paroxysme l'octroie de la citoyenneté romaine aux populations autochtones de l'Empire romain et y compris d'Afrique. Les édifices chrétiens sont très nombreux en Afrique dans les villes comme dans les campagnes.
[...] La guerre de religion à laquelle se livrent les Vandales sur le territoire africain renforce les convictions du clergé catholique, mais elle n'obtient pas la majorité auprès des Vandales. Et, c'est finalement l'islam lors de la conquête arabe aux VIIe et VIIIe qui se subsiste au christianisme si durement inscrit. Bibliographie : BROWN Peter, l'essor du christianisme occidental, éditions du seuil, Paris DANIELOU Jean et MARROU Henri, Nouvelle Histoire de l'Église Tome 1 Des origines à Saint Grégoire le Grand, éditions du Seuil, Paris MARROU Henri-Irénée, L'Église de l'Antiquité tardive 303-604, Éditions du Seuil, Paris Sous la direction de J.-M. [...]
[...] VENARD, Histoire du christianisme Tome 2 Naissance d'une chrétienté (250-430), Desclée ROUCHE Michel, Les origines du christianisme 30-451, Hachette Supérieur, Paris L'Histoire 321 Dossier : La guerre des Six Jours ; article : Quand l'Afrique du Nord était chrétienne de Christophe HUGONIOT ? Juin 2007. Encyclopédie Universalis : - Article de MESLIN Michel sur Saint Augustin - Article de LEGRAND Hervé sur le donatisme - Article de PICARD Gilbert-Charles sur les circoncellions L'Histoire 321 Dossier : La guerre des Six Jours ; article : Quand l'Afrique du Nord était chrétienne de Christophe HUGONIOT ? Juin 2007. [...]
[...] Les chrétiens sont de plus en plus nombreux et les païens passent du sentiment de haine à l'acceptation. D'ailleurs, les églises latines d'Afrique jouent un rôle déterminant en Occident : c'est le berceau de l'essor du christianisme. Les églises africaines sont nées sur le sang des martyrs et s'affirment avec les grandes persécutions du IIIe siècle. Les différentes persécutions (de Dèce, Valérien et Dioclétien) et surtout leur violence font augmenter de plus en plus le nombre des apostats, mais aussi la conversion des païens qui admire le courage des martyrs. [...]
[...] Le concile conclut par la confirmation de l'élection de Caecilianus et accuse Donat d'être l'auteur du schisme. Mais le concile prévoit tout de même un autre siège épiscopal pour Donat. Le parti donatiste refuse de reconnaitre ce verdict, et une campagne de diffamation contre l'évêque de Rome et les ' juges »' du concile est lancée en Afrique. Les donatistes sont aussi mécontents, car le cas de traditores de Félix d'Abthugni (évêque) n'a pas été traité lors de ce concile. [...]
[...] Le culte des martyrs est très présent et unit les chrétiens d'Afrique. Mais ce sont surtout les persécutions qui ont joué un rôle de premier plan dans l'essor et dans l'identité même du christianisme africain. Leur histoire est complexe. Comment la compilation d'événements tragiques va-t-elle finalement amener à une division et à un éclatement des chrétiens d'Afrique ? Pour cela nous verrons tout d'abord que les persécutions sont un déchirement pour le peuple chrétien. Puis qu'elles amènent un schisme qui conduit à des conflits d'une très grande violence. [...]
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