Cours permettant d'avoir une vue d'ensemble extrêmement précise et transversale des 3 religions qui ont constitué l'Occident : le Judaïsme, le Christiannisme et l'Islam. Après une mise en perspective sur la question religieuse, ce document donne des pistes pour mieux comprendre les évolutions actuelles, en étudiant les fondements et évolutions de ces trois religions.
[...] Histoire des religions : les apports du judaïsme, du christianisme et de l'Islam à la pensée occidentale. Introduction : la question religieuse. - La religion apporte beaucoup d'informations sur les peuples : elle consacre un ordre social et indique ou non la présence d'une transcendance - La religion est à la fois une relation entre les hommes et entre les hommes et Dieu, qui constitue la perfection nécessaire pour que les hommes acceptent leur monde - En étudiant les religion, on étudie un fait de culture : on ne s'interroge pas sur la vérité mais sur les gens - La religion constitue un moyen d'échapper aux vicissitudes de l'Histoire - Constitutives d'une culture (morale, coutumes) ) elles interviennent aussi dans les productions de l'esprit - On constate aussi une certaine universalité des valeurs religieuses, qui accompagnent tous les grands combats de l'homme - La religion ne permet pas de montrer l'existence ou la non existence de Dieu, mais constitue un hommage, un rétablissement du lien à Dieu - Sur le plan individuel, parle plus de spiritualité de que de religion - Pour Marx, la religion est l'opium du peuple, elle permet de supporter la misère et l'exploitation de l'homme par l'homme. [...]
[...] Pour Eschyle, l'homme exécute la sentence divine. Enfin, Euripide met en scène les passions humaines, quotidiennes et triviales. Le divin est absent. - Les mythes sont acceptés comme des vérités. Leur langage structuré constitue une forme privilégiée de retour aux origines. Constamment revisités, ils nourrissent l'imaginaire des sociétés moyens d'évasion pour Eliade). - Si la Renaissance marque un retour à l'Antiquité, la fin de XVII° siècle remet en cause sa perfection, pour conduire à la notion de progrès, fondatrice des lumières. [...]
[...] L'hérésie Cathare, qui affirme l'existence du diable) se développe, confirmant une volonté de régénération. L'humanisme, avec la redécouverte des textes anciens aide à cette remise en cause, c'est le début de la réforme. o Luther (1483- 1546). Maître de philosophie, il soutient que l'homme ne peut être sauvé que par la foi seule, pas par ses actes. Sa morale est austère. Il traduit la bible en allemand, conduisant à la vulgarisation de celle-ci (traduites ensuite dans plusieurs langages, les vernaculaires). [...]
[...] Avant sa confession, il a beaucoup de doutes par rapport à sa foi. Pour lui aucune valeur humaine n'est durable si elle n'est pas orientée vers Dieu. Il apporte des fondements stables à la doctrine chrétienne. La grâce divine met l'accent sur la faiblesse de l'homme qui a besoin de Dieu. Tout acte accompli sans foi n'est rien (Luther distingue les bonnes actions dictées ou non par la foi). Sur le plan historique, le pouvoir spirituel légitime le pouvoir politique, le christianisme devient donc religion officielle. - Saint Thomas d'Aquin (1225- 1274). [...]
[...] Plotin) - Dieu peut aussi être envisagé comme esprit absolu qui s'accomplit par étapes à travers les œuvres de la culture humaine. - Dieu valeur : c'est une exigence et non pas une existence. Il serait une valeur absolue à la source de toutes les autres valeurs, qui aide l'homme à progresser. Il aurait valeur intellectuelle, et non religieuse ? on distingue ainsi le Dieu qui a créé le monde (de la religion) du Dieu présence qui aide la réflexion, change le regard sur le monde (Dieu de la philosophie) - agnosticisme : cette position est radicalement différente. [...]
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