La France subit de nombreux changements au niveau politique et social, avec l'apparition de nouvelles voies gouvernementales. La politique, d'alors, est à l'anticléricalisme, l'État souhaite que l'Église n'intervienne plus dans les affaires publiques; et le social est sur le besoin de collectivité, de regroupement de chacun pour ne faire qu'un. C'est dans ce contexte que le Pape Léon XIII, sur le siège pontifical depuis 1878 suite à la mort de Pie IX, soit 14 ans, écrit et transmet une lettre encyclique, c'est une lettre du Pape adressé à ses subordonnés, le 15 mais 1891. Cet encyclique est nommé «Rerum Novarum» , littéralement traduit veut dire «des choses nouvelles» mais ici, remise dans le contexte, on pourrait le traduire comme «un changement dans la vision du monde». A travers sa lettre, Leon XIII fait état de la situation sociale dominante, avec l'émergence d'un ordre ouvrier qui prend du poids avec l'industrialisation, ainsi que la place de l'Église sur les questions sociales. Deux questions se posent d'emblée: quelles sont les visions de l'Eglise sur la politique sociale? Et en quoi elle adopte une nouvelle position sur la scène politique?
[...] «phrase d'accroche» La critique du socialisme ambiant: A travers son encyclique, Léon XIII réfute l'idée de socialisme, du moins, le mouvement socialiste qui débouche sur la suppression des biens privés, et que ces biens doivent être partagés entre chacun. Nous le voyons clairement à la ligne 44 à 49 «Les socialistes { } aux maux présents Le Pape s'oppose clairement aux socialistes en dénonçant leur doctrine comme mauvaise et à contre courant de la pensée actuelle de chacun, c'est-à-dire que chacun est libre de posséder ce dont pourquoi il a travaillé, et que chaque chose acquise doit le rester comme acquis (ligne 54 56 but immédiat visé par le travailleur, c'est d'acquérir un bien qu'il possédera en propre et comme lui appartenant.» Par la suite, il déclare ouvertement que cette politique de collectivisme visée par les socialistes est à contre- courant de la Justice en énonçant le fait que propriété privée et personnelle est pour l'homme de droit naturel.(ligne c'est-à-dire que les socialistes s'opposeraient à un droit acquis par l'Homme depuis toujours, c'est-à-dire d'user de la nature pour ses besoins vitaux. [...]
[...] Il y fait preuve de diplomatie et de pragmatisme sachant que la situation politique ne pourra surement pas redevenir comme avant et que le progrès est en marche On peut penser que le Pape avait une vision assez nette de la situation politique et que sachant que la majorité de la population française est catholique ne perdrait pas totalement la main dans le pays. De plus en se référant au dernier chapitre du texte ou une allusion à l'usure est faite, on peut se demander si le Pape ne placerait pas des pions sur l'échiquier politique .En effet , il rappelle que l'usure est très mal vue par l'église catholique et par le même coup fait une allusion antisémite . Ce qui est peut-être annonciateur de prochains évènements. [...]
[...] Deux questions se posent d'emblée: quelles sont les visions de l'Eglise sur la politique sociale? Et en quoi elle adopte une nouvelle position sur la scène politique? Cela va se traduire par une première partie sur le débat social qu'intègre l'Eglise où nous verrons la nouvelle doctrine qui se met en place ainsi que la critique du socialisme. Puis une seconde partie avec le changement de position de la Souveraineté divine sur la politique où nous développerons l'approche de l'Eglise et ce pourquoi elle fait ce rapprochement. [...]
[...] tout en leur rappelant de donner un bon salaire . Cette position peut être interprétée comme une ouverture envers les républicains modérés qui ne sont pas nommés dans le texte et qui sont pour le Vatican préférables aux socialistes. Des raisons internes à ce rapprochement: Sans parler de volonté de christianiser la République , le Vatican essaye en tout cas de se repositionner parmi la population française comme valeur morale face à la morale républicaine. Mais en prenant soin tout de même de ne critiquer aucun parti hormis bien sur les socialistes, Des raisons politiques internes au Vatican dictent aussi sa conduite ,en effet la situation géopolitique avec ce que l'on nomme La question Romaine , est tendue . [...]
[...] Il préfère , car les pensant inéluctables , les utiliser. Même ,s'il réaffirme que la solution dans la relation des pauvres aux riches est celle de l'Eglise.Ligne135 -ligne 137/ d'abord tout . Ceux qui dérivent de la justice. Il parle de concorde à la ligne 131, cette concorde peut être interprétée comme une remise à plat de la position Papale sur les classes sociales en redistribuant les droits et devoirs respectifs parmi lesquels pour le Patron ,ligne 152 : . [...]
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