Saint Thomas d'Aquin, pensée chrétienne, péché originel, nature humaine, Aristote
Il s'inspire beaucoup d'Aristote. Il essaye dans sa pensée de combiner la pensée d'Aristote et chrétienne, c'est nouveau et ça apparaît au XIIIème siècle.
On ne faisait pas ça avant : car St. Augustin occupait la majeure partie de la pensée chrétienne (du Vème au XIIIème siècle), la pensée augustinienne prolifère, tant du point de vue religieux, spirituel, que du point de vue politique. Il a une vision plus pessimiste de la nature humaine, il insiste beaucoup sur la notion de péché originel qui crée une macule dans l'homme.
[...] Tout comme l'ordre politique doit tendre vers la Concordia (=union des cœurs), c'est à dire l'union des amitiés (au sens de bienveillance). Le but de la politique est de faire de la multitude quelque chose d'uni. On a ici une recherche de l'unité politique qui doit être présent au sein du corps politique (ça découle de la nature). Il utilise la démarche d'Aristote. Il donne aussi un argument tiré de la foi, c'est qu'il y a un seul Dieu et que Dieu est le souverain des souverains. [...]
[...] On consulte bien le peuple. Attention, lorsqu'on traite de cette période, il ne faut pas dire il ya la noblesse, le clergé et le peuple En effet, on a le roi et le peuple et ensuite le peuple est décomposé en Noblesse, clergé et Tiers-Etat. Finalement, la royauté telle qu'elle se pratique est d'une certaine mesure un régime mixte et surtout, Thomas, après avoir dit que c'est le régime mixte qui est le meilleure, il sait très bien que le meilleur est le régime monarchique, ça sert à rien de raconter autre chose. [...]
[...] L'homme contrairement à certains animaux est doué du langage et qui est très évolué qui prouve que nous sommes fait pour vivre avec nos semblables (Rousseau, lorsqu'il décrit son état de nature n'ignore pas cette objection, il part d'un postulat et dit que l'homme à l'état de nature ne parle pas). Nous sommes également doués de conscience (juste et injuste) et nous sommes également limités par la raison. Nous avons donc besoin d'une mutuelle compagnie (St. Thomas). Tout ça sont des représentations naturelles. L'argument chrétien qui montre que nous sommes fait en société est que nous sommes fait pour nous parfaire or c'est au contact des autres qu'on y arrive. La vie avec nos semblables nous rend meilleure. [...]
[...] Il donne de nombreux cours tant à Rome qu'en Italie. Le but de l'ouvrage est d'instruire le roi. Il commence son ouvrage par une réflexion sur l'anthropologie de l'Homme, quel est sa nature, quelle est sa finalité. Dans le De Regno, il dit que l'Homme est mu par une finalité et si on reprend un grand principe de la philosophie grecque, c'est que tout acte est motivé par une finalité. Le début du traité de l'éthique à Nicomaque commence d'ailleurs par ce thème, ce principe qui dit que tout acte, tout comportement est mu par une finalité. [...]
[...] Son inverse est la tyrannie que les lumières appelleront le despotisme. Le régime d'un petit nombre est l'aristocratie. Son inverse est l'oligarchie (ploutocratie, amour des richesses, la gérontocratie, où seuls les vieux exercent le pouvoir). La République. On considère que la démocratie est le régime qui dégénère le plus facilement dans son opposé notamment par l'influence des démagogues mais aussi car l'homme, même s'il est un être de raison peut voir les démagogues s'emparer du pouvoir. C'est lié au contexte de l'époque. [...]
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