Islam en France, Zarka Y. C, islamisation, l'argent de l'islam, antisémitisme, culte
Fourchette basse de 3,5 millions de musulmans et des estimations visant à donner l'alarme de 5 à 6 millions
Nos avons voulu présenter deux réflexions de démographes qui arrivent chacun, par leurs outils à une évaluation de 3,7 millions de « musulmans sociologiques », c'est-à-dire des personnes issues de l'immigration (première, deuxième, troisième voir quatrième génération et venues de pays de culture islamique
Il comporte le risque de reposer sur l'idée qu'il suffit de s'appeler Karim ou Fatiha pour être musulman ; cela fait le jeu d'une conception fondamentaliste de l'islam, qui condamne pour crime l'apostasie (rejet de la religion islamique par un musulman)
[...] L'école est le lieu le plus visible de cette crise Salma A-G., « La peur du conflit engendre la violence », pp 151-157. La laïcité est un combat C'est un combat pour la liberté, pour l'idéal d'une société constituée d'individus autonomes, aussi rationnels que possible L'école ne devrait pas avoir besoin d'une loi pour faire condamner une pratique aussi absolument contraire aux principes inscrits dans notre constitution. Il faut hélas, que l'idée laïque soit intellectuellement en lambeaux pour que son invocation ne suffise plus à garantir le respect de l'ordre républicain Nouveau CHAPITRE Les territoires conquis sur la république ZARKA L'expression n's rien de métaphorique : ce sont des établissements, des rues, des quartiers qui sont conquis et où les institutions républicaines sont battues en brèche. [...]
[...] P 620 sur la famille Ben laden P 624 et après sur la famille RAMADAN Sifaoui M., « pourquoi se voiler la face ? », pp 649-653 L'islam est une religion, l'islamisme une idéologie Cela sert à lever toutes ambiguïtés et éloigner tout amalgame Tuer 3000 personnes à NY ce n'est pas le Coran qui le stipule mais le wahabisme, cet islamisme qui a bercé O. ben Laden L'islam est une religion traversée par des courants qui s'affrontent, s'allient ou se neutralisent. [...]
[...] En France aujourd'hui, on fait une équation entre la culture et la religion alors que la religion est une des facettes de la culture. La France a bien vu que les immigrés se stabilisaient, mais elle a en quelque sorte raté le passage, quand ils ont exprimé la volonté de devenir des citoyens. Chapitre de korkhoshovar t Chapitre Le retour de l'antisémitisme Chapitre les défaillances idéologiques Ismaïl M., « De la théologie de la libération à la libération de la théologie », pp 291-299 L'islam n'est ni une religion dangereuse ni une religion en danger Chapitre : l'islam en trompe l'œil : presse, radio, télévision, internet Tarnero J., « cours camarade, la fatwa est derrière toi », pp 323-340 L'ancienne structure du PC qui faisait de la lutte antifasciste l'âme de son caombat, consièdre désormais que les exigences de la laïcité développement aussi une islamophobie porteuse de racisme antiarabe. [...]
[...] « Un turc peut en cacher un autre », pp 45-56. Les Français, les médias, chercheurs et politiques sont obnubilés par l'islam maghrébin, à la fois en raison des liens historiques entre la France et les trois pays concernés ( et de la proportion dominante des originaires du Maghreb dans les chiffres de l'immigration Les Turcs sont il est vrai moins nombreux, entre et ressortissants et ils sont moins visibles Paradoxalement un Turc n'est jamais « que Turc » : il est toujours d'une région, d'une ethnie, d'une histoire particulière Kaltenbach P-P., « Entre urnes et croissant : électeurs ou musulmans », pp 57-61 Il n'y a pas de problème de « l'islam en France ni de « l'islam de France » pour la bonne raison que l'islam est totalement hétéroclite et désuni en France qu'il l'est dans le reste du monde Mieux vaut parler de musulmans en France et éviter l'expression « islam de France ou en France », ce concept religieux se révélant chaque jour politiquement plus inopérant. [...]
[...] Kepel G., « Identité confessionnelle et identité politique », pp 137-142 Aujourd'hui les élus locaux constituent de nouvelles stratégies électorales à partir de la comptabilisation confessionnelles, en choisissant un caïd religieux ou un chef de ghetto comme intermédiaire privilégié à même de leur assurer un certain stock de voix pour les élections municipales Dans les années 1980 c'était l'inverse : la dérive consistait alors en ce que les maires, généralement hostiles à la création de mosquées, utilisaient notamment leur droit de préemption pour empêcher le dépôt de permis de construire des lieux de culte musulmans, et cela principalement sous la pression de pétitions émanant de leurs électeurs, Français de souche ; à l'époque les immigrés n'étaient pas les électeurs Ce qui est préoccupant, c'est que des élus locaux fassent prévaloir des conceptions territoriales, pour être réélus, et pour assurer la paix sociale, encouragés par des médiateurs qui répètent à l'envie qu'ouvrir une mosquée c'est fermer une prison La cité n'est plus le lieu de la citoyenneté mais celui de son déni Roy O., « Fondamentalisme et laïcité en miroir », pp 143-150. En quoi l'islam poste t il à la république un problème spécifique que les autres religions ne posent pas ? L'irruption de l'islam en France arrive à un moment où le modèle républicain laïque est en crise ou en perte de vitesse. [...]
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