Après le concile de Nicée II, tout est mis en oeuvre pour mettre un terme à la prohibition des images religieuses et par conséquent aux empereurs iconoclastes.
Ce texte étudié aujourd'hui est l'horos du concile de Nicée II, qui est traduit du livre d'Auzépy, la chrétienté orientale du début du VIIème siècle au milieu du XIè siècle.
Un horos est un texte dogmatique émanant du concile, qui est généralement promulgué par le basileus (empereur) et qui donne les canons adoptés durant le concile.
[...] Il n'y a pas de sculptures dans les églises chrétiennes orientales, mais les représentations en peinture ou en mosaïque semble autorisées, il y a d'ailleurs des images impériales partout dans l'Empire qui sont vénérées et honorées de luminaires et d'encens ce qui est une tradition préchrétienne et amène un objectif politique. Il faut signaler tout de même que les décisions du concile furent approuvées par le pape qui avait envoyé deux représentants au concile. Le culte des images une nouveauté du VIe siècle Le culte des images est une nouveauté, au milieu du VIe siècle, on fait le portrait de saints hommes de leur vivant, et les images comme les reliques acquièrent des pouvoirs miraculeux et se répandent dans le culte privé. [...]
[...] Enfin, le statut du concile œcuménique pose problème en occident après que Charlemagne ait reçu du pape Hadrien les décisions du concile de Nicée. En effet, le roi franc émet des réserves et commence à se considérer comme un arbitre dans le débat sur les images. Charlemagne ne veut pas reconnaître les décisions de Nicée II, car il veut éviter une crise comparable à la crise entre 765 et 767. Il décide de riposter avec ses théologiens qui se mettent à critiquer Nicée II dans le Capitulaire sur les images (Libri Carolini). [...]
[...] Ancien fonctionnaire de l'administration califale, c'est un chrétien de l'extérieur, dans la période iconoclaste il est le seul à pouvoir s'exprimer dès les premiers moments de l'iconoclasme. Etienne le jeune : est un moine byzantin du VIIIe siècle, né à Constantinople en 715, mort exécuté dans la même ville le 20 novembre 765. [...]
[...] Kaplan, La chrétienté byzantine du début du VIIe au milieu du Xie siècle, Sedes 196p. -P. Maraval, Le christianisme de Constantin à la conquête arabe, PUF 460p. Après le concile de Nicée II, tout est mis en oeuvre pour mettre un terme à la prohibition des images religieuses et par conséquent aux empereurs iconoclastes. Ce texte étudié aujourd'hui est l'horos du concile de Nicée II, et qui est traduit du livre d'Auzépy, la chrétienté orientale du début du VIIe siècle au milieu du XIe siècle. [...]
[...] Durant la politique iconoclaste de Léon III et de Constantin ils rencontrent la résistance des moines, car les monastères dépendent des pèlerins et donc du culte des images et des reliques. Il semble d'après le patriarche Nicéphore que des moines étaient présents à Hiéreia en 754 et avaient approuvé l'iconoclasme. Seulement, Constantin V demande en 765, un serment iconoclaste et ceux qui refusent sont persécutés, mais d'autres finissent par accepter, il y a alors une division entre les moines réfractaire et les moines jureurs Les monastères résistants sont sécularisés et les moines dispersés, il faut citer l'événement qui eu lieu en 765, ou un défilé de moines et de religieuses fut organisé à l'Hippodrome et/ou ils furent livrés aux insultes de la foule. [...]
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