Les sujets avec TSA devraient avoir de meilleures performances aux différents tests du traitement visuel que les sujets neurotypiques
[...] Comme l'indique Mottron et al. (2014), il existe une large diversité de ce que l'on nomme intelligence, que cela concerne les personnes dites autistes ou les personnes neurotypiques : « However, there are also large differences in intelligence level amongst people with nonsyndromic autism." Mottron (2004) dénonce alors la pratique de la mesure de l'intelligence réalisé généralement avec des instruments métriques tels que les testes d'intelligence WAIS ou WISC par exemple et qui ne sont pas adapté aux personnes autistes ou ayant un TSA puisque justement construit spécifiquement pour des personnes qui ne sont pas autistes. [...]
[...] Cette théorie à l'avantage d'expliquer d'une part certains déficits causé par l'autisme mais aussi de rentre compte de certaines capacités spécifiques qu'on les personnes autistes ou TSA. En effet certaines personnes autistes ont des facultés qui sortent de l'ordinaire tel qu'une mémoire ultra performante lorsqu'il s'agit de tâche spécifique comme par exemple retenir une longue liste de mot ou résoudre des puzzles compliqués de façon très rapide. Dans une étude de Mottron (2011), les chercheurs ont invoqués une perception intelligente qui serait à la base du raisonnement des personnes autistes. [...]
[...] Selon Atwood (2003) : « L'autisme et le TSA sont un trouble du développement dont l'origine est un dysfonctionnement de structures et de liaisons cérébrales qui ne se sont pas complètement développés ». En effet, au cours de ces dernières années, de nombreuses études réalisé grâce à l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) ont montrés que les enfants recevant un diagnostic de TSA ou d'autisme présentaient souvent des anomalies dites structurales ce qui a pour effet d'affecter le processus de maturation du cerveau lors des 1ères années du développement de l'enfant (Dementieva et al ; Courchesne et Pierce ; Ben Bashat et al., 2007). [...]
[...] Par ailleurs, nous savons maintenant que la considération de l'intelligence des personnes autistes est tributaire de l'instrument utilisé pour la mesurer. En effet dans une étude de Dawson et al (2007) instruments de mesures de l'intelligence ont été utilisés chez des enfants autistes et non autistes : le WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children) qui fait beaucoup appel aux capacités langagières, et le Raven's Progressive Matrices, test qui permet de mesurer l'aptitude à fixer et gérer des objectifs, à accomplir des tâches d'abstraction de haut niveau et à faire des inférences des règles. [...]
[...] Les auteurs ont ainsi remarqués un excédent de neurones pyramidaux de 58% chez l'enfant porteur du TSA. L'excédent de ces neurones équivaut à 80% des neurones se trouvant dans le cortex, ce qui engendre alors un surplus d'axones, de synapses, de dentrites et de myéline et qui a pour conséquence un excédent de substance blanche et grise. Ils ont ainsi pu constater que l'augmentation du volume de la tête concorde avec la présence d'anomalies aux niveaux sensoriel, attentionnel et moteur chez les enfants âgés de 2 à 4ans (Courchesne et Pierce, 2005). [...]
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