Analyse : KANT , Emmanuel. Critique de la faculté de juger esthétique. In ‘'Critique de la faculté de juger''. 1790
[...] Esthétique Un jugement esthétique, selon l'usage de Kant, est un jugement qui repose sur le sentiment, et en particulier sur le sentiment de plaisir ou de déplaisir. Selon Kant, il existe deux catégories de jugements esthétiques: le jugements du beau (Livre I : analytique du beau) et le jugement du sublime (Livre II : analytique du sublime). Rappelons ici que la «critique du jugement esthétique» concerne non seulement les jugements du beau et du sublime, mais également la production d'objets sur lesquels de tels jugements sont émis. [...]
[...] Mais si ce n'est pas le cas, alors l'inférence centrale semble ne pas être valide. Du fait que je puisse demander un accord sur l'état de mes facultés en faisant l'expérience d'un objet comme, disant, vert ou carré, il ne s'ensuit pas que je puisse exiger un accord pour un état dans lequel mes facultés sont en jeu libre, car la possibilité du jeu libre semblerait exiger quelque chose de plus que ce qui est requis pour la cognition. L'esthétique de Kant est, une expérience de la réconciliation; elle accorde ce qui d'ordinaire s'oppose et réconcilie dans le sujet lui-même la dimension sensible et la dimension intelligible (sensibilité, intelligibilité et imagination, entendement). [...]
[...] Les règles prescrites par l'entendement sont des concepts particuliers appliqués à un objet. Par exemple, quand une synthèse est conforme aux concepts de vert et carré, le résultat est une expérience de perception dans laquelle l'objet est perçu comme vert et carré. Mais maintenant, dans la « Critique de la faculté de juger », Kant suggère que l'imagination et l'entendement peuvent se trouver dans un type de relation différent, dans lequel l'activité de l'imagination s'harmonise avec l'entendement, sans que l'imagination soit contrainte ou gouvernée par l'entendement. [...]
[...] Faut-il remettre en cause l'exigence d'un sens commun esthétique ? Telle était la démarche de la critique sociologique de Pierre Bourdieu, qui dénonce dans le tel que défini par Kant ce qui sanctionne le goût partagé par les membres d'une classe privilégiée. L'art sous sa forme classique serait un instrument de distinction sociale et domination d'une classe qui dicterait son `'bon goût'' en stigmatisant ce qui serait le `'mauvais goût" des autres. Bibliographie : Emmanuel, KANT. « Critique de la raison pure ». [...]
[...] Il affirme aussi qu'il repose sur un «sens commun», défini comme un principe subjectif qui permet de juger par le ressenti plutôt que par les concepts. Comment les jugements du beau sont-ils possibles ? Les différentes caractéristiques que Kant attribue aux jugements du beau peuvent être rangées en deux catégories à l'apparence opposées. D'une part, les jugements du beau reposent sur le ressenti, ils ne dépendent pas de la subsumation de l'objet à un concept (en particulier, la notion de fin qu'un tel objet est censé satisfaire) et ne peuvent pas être prouvés. [...]
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