Le stress et le sentiment de vulnérabilité en milieu urbain

Résumé du document

Ce dossier, prémisse d'une enquête de plus grande envergure est en fait une analyse. Analyse qui va porter sur un entretien de préenquête. Si nous parlons de préenquête il faut donc aussi définir le but général de ce travail qui consiste à élaborer une véritable enquête (qui elle, sert en général à discerner avec exactitude l'opinion des hommes et des femmes sur des évènements qui les touchent directement et indirectement).

Extraits

[...] Ou alors des transports privés comme la voiture dans un milieu urbain comme Nantes ? C : Euh bah ! Moi je suis juste à côté d'un arrêt de tram donc c'est assez pratique, le seul problème c'est que voilà, au moment de l'embauche on va dire, entre 7 h et 8 h 30 c'est bondé, on a du mal à se trouver une place, ce n'est pas très agréable, pareil vers 6 h ! À : 6 h le soir quand tu rentres ? [...]

[...] Il semble que dans cette préenquête nous nous sommes focalisés sur un milieu urbain qui devait générer du stress, de la méfiance. Mais nous ne nous attendions sans doute pas à ce que certaines personnes nous répondent qu'elles ne ressentaient ni stress, ni crainte à se balader en ville. Et c'est là que peut se poser la question de la pertinence de notre thématique. Est-il utile d'aborder le stress en milieu urbain ? Nous adressons-nous aux bons échantillons de la population ? [...]

[...] Dans l'ensemble de l'entretien, je n'ai pas eu l'impression que mon interviewé soit sorti du ou des thèmes que je voulais aborder, certaines interventions ne m'ont donc pas été utiles, je pense notamment aux recentrations que l'on utilise normalement pour indiquer les limites du thème. Par contre, des relances, j'en ai utilisé quelques-unes, elles permettent de solliciter la personne interrogée sur des aspects du thème qu'il a traité d'une manière trop rapide ou superficielle. Exemple : D'accord ! Est-ce qu'il y a des moments de la journée où toi tu ne te sentirais pas de sortir ? Alors tu m'as dit que tu sortais pas mal le soir ? v. [...]

[...] Moi ça m'a un peu étonné parce que ça ne met jamais arrivé, mais après je sais qu'il y a des risques et je fais gaffe aussi. À : D'accord donc globalement c'est plus positif, moins craintif ! C : Oui après si on peut se rejoindre pour sortir pour faire la route ensemble À : Oui t'en cas faire C : Voilà, mais après ça m'arrive de faire tout seul la route surtout pour rentrer. Souvent il y en a beaucoup qui s'arrête avant moi sur la ligne donc le trajet je le finis tout seul. [...]

[...] Est-ce qu'il t'arrive de prendre ta voiture de temps en temps ? C:Oui. Enfin surtout quand je n'étais pas en collocation, maintenant moins, mais oui ça m'arrive ça dépend pour aller où, si c'est pour aller de l'autre côté de Nantes ou s'il y a beaucoup de changement entre les transports en commun, je prends la voiture dans c'est cas là. Et ça dépend aussi, je fais en fonction des heures, pendant les heures de pointe j'évite de prendre la voiture. [...]