corps, image du corps, représentations préconsciente, développement de l'enfant, stades maturatifs
Quand on parle d'image, on devrait parler de l'idée, de la représentation et de la façon qu'on a de penser notre corps et celui corps de l'autre. Il y a une importance de la connaissance objective, derrière laquelle il y a la connaissance subjective, c'est-à-dire les représentations préconsciente ou inconsciente qui viennent nous aider à comprendre le monde.
On se parle toujours avec l'illusion de la logique et derrière ce niveau conscient et cohérent, qui permet de partager le monde, il y a un niveau psychologique. Quand on parle du corps, on croit tous qu'on parle de la même chose mais en fait on parle de choses différentes car on mobilise des choses personnelles, émotionnelles et affectives.
[...] Le patient ne confie pas seulement un organe dont on est le spécialiste mais on inscrit l'image de son corps et l'image qu'il a de notre intervention sur son corps : c'est-à-dire comment il ressent son corps, comme il nous parle de son corps qui est un récit subjectif de son corps. Quand on intervient sur son corps on lui propose de comprendre l'idée que le patient se fait de notre intervention sur son corps. Ensemble on doit construire l'idée qu'on va se faire du chemin que le patient va parcourir sur le plan des soins. [...]
[...] Au stade uro-génital préfigure les échanges sexuels et les modalités de relation à l'autre équilibrée. Dans le langage courant on trouve beaucoup d'exemples de référence au fonctionnement relationnel de ces zones érogènes (faire chier quelqu'un, gentil à croquer . ) Aux zones érogènes s'associent des fantasmes : * de dévoration, de vampirisation pour la zone orale * des fantasmes de projection pour a zone anale * les zones génitales sont associées à des fantasmes de pénétration Dans une enveloppe normale, ces modalités de relation se succèdent normalement, pour entrer dans une modalité d'échanges affectifs. [...]
[...] Donc la mère a une action sur son corps et son psychisme. Elle aide l'enfant à penser la cohérence et la continuité de ce qu'il est : "je suis la même personne à n'importe quel endroit et à n'importe quel moment". Car le bébé, quand il ne voit plus sa mère, il pense qu'elle n'existe plus car il n'a pas acquis la permanence de l'objet. Esther Bick, en 1967, utilise "la peau psychique" pour désigner la structure psychique destinée à contenir les parties de la personnalité du nourisson qui autrement les disperse. [...]
[...] Pour explorer la construction de l'image consciente du corps par l'enfant. Le mode d'expression privilégiée de l'enfant est le dessin e donc la consigne est de dessiner un bonhomme, ce qui permet de ce rendre compte de l'image consciente du corps qu'a l'enfant : * jusqu'à 3 ans : il fait des gribouillages, des grands traits rectilignes, pas de formes fermées puis viennent des spirales * à 3 ans : il fait des formes fermées * très vite : il va remplir ces formes fermées par un contenu qui fait penser à un visage. [...]
[...] N'est-ce pas le passage par le regard de l'autre qui vient construire l'image unifiée du corps de l'enfant? En fait cela à aboutit à l'importance de l'inscription du développement de l'enfant dans la relation avec les personnes qui vont permettre de construire l'organisation des images de son corps qui vont, peu à peu, permettre la construction de son identité. Un pédiatre anglais, Winnie Kot, propose le rôle de miroir pour la mère, cad que la conduite de l'enfant devant le miroir ne fait que traduire la première expérience fondatrice qui est de s'être vue dans le regard de l'autre. [...]
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