"Sommaire
PARTIE A : Le concept de re?silience offrant la possibilite? de surmonter un traumatisme subi Chapitre 1 : Des approches plurielles du concept de re?silience
I : La re?silience, une notion re?cente aux contours e?volutifs
1 : Une approche contemporaine mise en exergue par B. Cyrulnik
2 : Un concept he?te?roge?ne sur la sce?ne internationale "
[...] Les nouvelles technologies nous offrent la possibilité de nous donner à voir ces évolutions, comme ici avec la Dame à l'hermine de Léonard de Vinci, peinte entre 1488 et 1490, un tableau qui a été modifié à trois reprises par le peintre avant d'aboutir à la version finale. En architecture, le remploi des matériaux est fréquemment utilisé et bon nombre de bâtiments sont construits selon un principe de cannibalisation : Rome a longtemps pillé les vestiges de l'antiquité avant que le pape Jules II ne décide de les patrimonialiser au début du XVIe siècle (l'autobiographie de Benvenuto Cellini en est un excellent témoignage), la cathédrale Saint-Marc à Venise est elle-même un assemblage de marbres pillés à travers toute la méditerranée. [...]
[...] Finalement, elle donne à voir la liberté de l'artiste, laquelle s'exprime par son imaginaire et sa liberté pour, au final, utiliser le matériau comme un langage dans sa pratique artistique, dans le but de le transformer, de le réemployer, voire de l'effacer. Comment et pourquoi les artistes choisissent-ils un matériau ? Pour traiter la question, il revient donc à définir et préciser les grands enjeux qui entourent la notion de matérialité en art. Nous en distinguerons trois que nous détaillerons en nous appuyant sur des exemples détaillés : d'abord la question du rapport entre art et techniques. [...]
[...] En témoigne the weather project à la Tate Modern de Londres en 2013, qui reproduit un lever de soleil. La seconde direction est l'utilisation de matériaux généralement méprisés par le monde de l'art. Nous retrouvons la dimension transgressive propre à l'art contemporain, qui détourne des matériaux et brouille constamment la frontière entre préciosité et vulgarité. Le Balloon Dog de Jeff Koons interpelle autant quant à son jeu sur la matière, sculpture en acier reproduisant des ballons gonflables en latex, que sur le sens à donner à son œuvre : volonté de faire de l'art pour le plus grand nombre en mobilisant les matériaux du quotidien, ou démarche simplement marketing pour proposer des œuvres kitsch dont la compréhension est facile à trouver pour des collectionneurs d'art, nouveaux riches venus des pays du Sud, à la sensibilité à l'art des plus réduite ? [...]
[...] En amont du travail, le professeur peut proposer le travail d'artistes contemporains comme Yayoi Kusama (Infinity mirrors) ou le Liu Bolin, en insistant, pour ce dernier, sur la dimension politique de son travail. [...]
[...] Elle concerne le cycle 4 qui couvre les classes de 5è, 4è et 3è du collège. Il convient de rappeler que la démarche d'apprentissage en éducation artistique suit la proposition de Jérôme Bruner de pédagogie en spirale : il s'agit de partir d'un postulat de départ « intuitif », c'est-à-dire immédiatement à la portée de chacun des élèves, pour évoluer ensuite vers une formulation plus élaborée et plus structurée, jusqu'à ce que l'élève ait acquis la notion « dans toute sa puissance générative ». [...]
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