Représentations de l’univers carcéral dans le cinéma

Résumé du document

Travail écrit sur l'évocation et analyse de représentations personnelles de l'univers carcéral à travers un ou des exemples de films/livres/œuvres d'art traitant du sujet

Extraits

[...] Représentations de l'univers carcéral dans le cinéma Pendant de nombreuses décennies, l'imaginaire carcéral le plus commun fut entretenu par le septième art. Des films comme The Big House (Thalberg et Hill, 1930), Cool Hand Luke (Carroll et Rosenberg, 1967), Escape from Alcatraz (Siegel et Siegel, 1979) et The Shawshank Redemption (Marvin et Darabont, 1994) ont donné à de nombreuses générations un aperçu de la vie en prison. Il semble que les films en prison offrent l'adrénaline de l'évasion, tout en divertissant le public avec ce que l'on croit souvent être une représentation précise de la vie derrière les barreaux. [...]

[...] Par exemple, les films sur la peine de mort se concentrent généralement sur une petite partie de la prison et incorporent souvent quelqu'un qui se bat pour la salvation morale avant la date d'exécution. Ces films sont moins sur la prison et plus sur la justice (ou l'injustice) et la peine capitale. Cependant, j'avancerai qu'avec le passage de sociétés disciplinaires aux sociétés de contrôle (Deleuze et Foucault), le genre du film carcéral soit voué à disparaître, laissant place aux films mettant en avant les dynamiques de surveillance généralisé. [...]

[...] Dans Un Prophète (1999, Audiard), on est confronté à la surpopulation carcérale et l'on peut ainsi mieux être sensibiliser à des problématiques que le grand public ne vit pas directement. Le film recrée une expérience phénoménologique de la prison. Il y a beaucoup de recherches sur la représentation de la vie derrière les barreaux, notamment par Hollywood. La première étape pour étudier ces films est de définir ce qui constitue un "film de prison". Les genres cinématographiques sont des constructions sociales; par conséquent, différentes définitions ont émergé. [...]