Les répercussions possibles au sein d’un couple, d’une relation anaclitique propre à une personnalité état - limite

Résumé du document

Il y a des répercussions possibles au sein d'un couple, d'une relation anaclitique propre à une personnalité état - limite" est un sujet qui aborde les conséquences psychologiques et sociales de la dépendance affective et du trouble de l'attachement chez les adultes. Il examine les causes possibles de cette pathologie, ses symptômes et ses effets sur le couple. Il explore également les mécanismes psychologiques qui sous-tendent ce type de relation anaclitique et comment elle peut être traitée. Enfin, il examine la façon dont le trouble de l'attachement peut affecter la vie personnelle et professionnelle des personnes qui en souffrent. Résumé : Ce sujet traite des conséquences psychologiques et sociales de la dépendance affective et du trouble de l'attachement chez les adultes. Il examine les causes possibles, ses symptômes et ses effets sur le couple, ainsi que les mécanismes psychologiques qui sous-tendent ce type de relation anaclitique. Il explore également comment cela peut être traité et comment le trouble de l'attachement peut affecter la vie personnelle et professionnelle des personnes qui en souffrent.

Extraits

[...] Il y a des répercussions possibles au sein d'un couple, d'une relation anaclitique propre à une personnalité étatlimite. En effet, cela qualifie une personne qui a un besoin vital de s'appuyer sur les autres. L'état limite s'appuie sur l'interlocuteur, tant en attente passive de satisfactions qu'en manipulations beaucoup plus agressives de ce partenaire indispensable. Cette relation d'objet anaclitique constitue en effet une relation de grande dépendance dans laquelle le sujet manifeste un immense besoin d'affection, un excessif besoin de compréhension, de respect et de soutien. [...]

[...] Nous retrouvons ainsi des symptômes d'allure névrotique, des symptômes d'allure psychotique, des troubles thymiques, des troubles du comportement de type impulsif (passages à l'acte, conduites de dépendance). L'angoisse est massive et diffuse. C'est une angoisse de perte d'objet avec la dépression comme symptôme. Nous observons à la fois la description d'un passé vécu de façon douloureuse sur le plan narcissique et en même temps l'espérance d'un avenir meilleur, idéalisé, investi dans la relation de dépendance vis-à-vis de l'autre. La relation d'objet chez l'état limite est anaclitique : « Il s'agit d'être aimé de l'autre, en étant à la fois séparé de lui en objet distinct, et à la fois en s'appuyant contre lui. [...]

[...] Concernant la pathologie anaclitique chez l'adulte, les causes sont moins claires. Elles pourraient trouver leur source dans : des carences affectives de la prime enfance ; des carences éducatives graves ; un deuil ou un divorce ; de la maltraitance. Dans une relation de couple, bien que la personne avec un trouble de l'attachement aspire au niveau conscient à une relation d'amour équilibrée, elle se trouve attirée par des partenaires auprès desquel(le)s elle va revivre les tourments non guéris de leur enfance, ou elle a du mal à s'engager. [...]

[...] Le modèle anaclitique est fondé essentiellement sur la crainte de la perte et se structure pour tenter de dépasser le sentiment de solitude et de détresse qui peut émerger chez l'un ou l'autre des sujets du lien provoquant des conflits. Le choix de couple analictique est une dépendance mutuelle. La raison d'être de ce type de couple est d'éviter la confrontation à l'absence, bien souvent confondue avec la crainte de l'abandon. Les partenaires ont un versan dépressif avéré ou latent qui est masqué par une vie commune permanente : l'un ne sort pas sans l'autre, n'a pas d'ami(e)s propres, et ne s'éloigne qu'en cas de nécessité impérieuse. Leur entourage les qualifie « d'inséparables », et c'est effectivement le cas. [...]

[...] Le sujet craint également la proximité, ce qui le pousse à chercher le groupe plutôt que la relation duelle. La perte de l'objet externe est accompagnée de la perte de l'objet interne, entraînant un sentiment de vide. C'est ce qui explique la dépression chez l'état limite. Le sujet perd les objets externe et interne, mais aussi la confiance accordée aux objets. Il perd ainsi sa parentalité interne. Chez l'état limite, c'est la quête de l'objet qui a son importance, plus que l'objet lui-même. [...]