Psychose, autisme, schizophrénie, paranoïa, psychose maniaco-dépressive, désadaptation sociale, désagrégation de la personnalité, psychoses schizophréniques
Les trois principales formes de psychose sont : la schizophrénie, la paranoïa et la psychose maniaco-dépressive. Il n'existe pas d'accord universel sur les caractéristiques de la maladie psychotique, mais tous s'accordent sur le cadre symptomatique suivant : « perte du sens de la réalité, ou perception déformée de la réalité extérieure, désagrégation profonde de la personnalité, désadaptation sociale et parfois absence de conscience de la part du sujet de l'existence de sa propre pathologie ».
[...] Les enfants atteints d'autisme ont des symptômes dans le champ du langage, des habilités sociales et du comportement. L'autisme se manifeste par une difficulté à soutenir des regards visuels, à décrypter les expressions émotionnelles et à manifester ses émotions, une incapacité à jouer à des jeux symboliques. Le langage n'est pas utilisé et les paroles sont mécaniques. Au niveau du comportement, l'autiste a tendance à répéter des mouvements (stéréotypie) avec une forte dépendance à des routines ou à des rituels particuliers. [...]
[...] Psychoses et autisme : points communs et différences Les principales formes de psychose Les trois principales formes de psychose sont : la schizophrénie, la paranoïa et la psychose maniaco-dépressive. Il n'existe pas d'accord universel sur les caractéristiques de la maladie psychotique, mais tous s'accordent sur le cadre symptomatique suivant : « perte du sens de la réalité, ou perception déformée de la réalité extérieure, désagrégation profonde de la personnalité, désadaptation sociale et parfois absence de conscience de la part du sujet de l'existence de sa propre pathologie ». [...]
[...] L'autiste ne semble pas attendre quelque chose de l'autre, mais peut s'en servir comme prolongement de soi - prendre le bras de quelqu'un pour attraper un objet convoité. La rétention de l'objet a est commune au psychotique et à l'autiste mais, l'autiste garde la maîtrise sur l'objet alors que le psychotique tente de composer avec un objet qui « vient de l'extérieur ». L'objet pulsionnel est inquiétant pour le psychotique et cause les hallucinations et le délire ; chez l'autiste, l'objet pulsionnel est « décollé », il le « capte dans une image », dans une forme d'objet autistique et cela le protège de l'angoisse. [...]
[...] Chez le psychotique, l'inaptitude à la distanciation imaginaire et symbolique laisse la place à l'expression directe de la pulsion. Le caractère imaginaire de la pensée laisse la place à une chosification délirante, à une néo-et pseudo-réalité. Une découpe interprétative et projective tient lieu de pensée et servira de champ relationnel au psychotique. « La perte du sens du réel constitue le trait fondamental du moi psychotique » selon Philippe Fontaine. Les psychotiques éprouvent un sentiment de « vide originel » qui les exclut du monde et les rend souvent inaptes à la réalisation des tâches simples de la vie quotidienne. [...]
[...] L'autisme est une manière d'être ». D'autre part, les enfants autismes sont capables d'intégration dans la société et parviennent à une adaptation sociale satisfaisante tout en gardant leur spécificité autistique. Le principe de l'autisme est de « ne pas céder à l'Autre les objets pulsionnels ». Selon M.-C. Laznik : « le bouclage du circuit pulsionnel ne s'effectuerait pas. » Le bébé ne recherche pas l'échange jubilatoire, il ne cherche pas à se faire voir ni à se faire entendre. [...]
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