Cette analyse, complète et entièrement rédigée, se propose de mettre en miroir deux troubles mentaux afin d'en observer, à l'aide d'une bibliographie fiable et référencée en fin de document, les similarités et les différences.
[...] Bon nombre d'autisme le refuse et reste dans leur mutisme. Ils n'en sont cependant pas exclus, et certains sont « verbeux », selon Lacan, sans que ce ne soit des actes pour communiquer. Dans certaines situations critiques, ils peuvent quelquefois sortir de leur réserve, mais il faut que la situation dépasse les stratégies protectrices du sujet pour qu'il abandonne, un instant, « son refus de faire appel à l'autre ». Ces rares circonstances, montrent qu'il « résiste à l'aliénation de son être dans le langage, en retenant l'objet de la jouissance vocale ». [...]
[...] De plus, l'autisme reconnaît sa maladie, ce qui n'est pas le cas du psychotique. D'autres particularités différencient les deux champs. L'autiste écrit pour se faire connaître comme une personne intelligente. Ils écrivent aussi pour que l'on reconnaisse leur spécificité et parle au nom de tous les autistes. Comportement que l'on ne trouve pas chez la personne psychotique qui ne se reconnaît comme tel. On retrouve plutôt, dans leurs écrits, des marques de délires paranoïaques et des signes de leurs maladies. [...]
[...] Leur angoisse n'est pas de même nature et les principales différences sont : Absence de projection pour l'autisme alors que le psychotique a des identifications projectives massives, pas d'expression de scénarios imaginaires chez l'autiste alors que la pensée du psychotique est envahi par des fantasmes de dévoration, de morcellement . Bibliographie La psychose et les frontières de la folie Philippe Fontaine [HYPERLINK: https://www.cairn.info/publications-de-Philippe-Fontaine--25493.htm] Dans Recherche en soins infirmiers [HYPERLINK: https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers.htm] 2014/2 (N° 117) [HYPERLINK: https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2014-2.htm], pages 8 à 20 Psychologie pathologie. J.Bergeret L'Autisme infantile: Introduction à une clinique relationnelle selon Kanner. Gérard Berquez Thèse : Schizophrénie et autisme : Etude comparative et Neuro-imagerie. Julien Kat Pourquoi l'hypothèse d'une structure autistique ? Jean-Claude Maleval. [...]
[...] « Le comportement désorganisé et les anomalies motrices » ; les activités ou intérêts restreints, les mouvements répétitifs ou stéréotypés, les comportements rigides, et les anomalies de perception sensorielle ; « les déficits en cognition sociale et de théorie de l'esprit sont prévalents dans les deux pathologies ». À cela s'ajoute que le diagnostic d'autisme par rapport à des critères comportementaux chez le jeune enfant est difficile compte-tenu de leur manque de répertoire dans ce domaine. Par contre, pour la plupart des spécialistes de l'autisme (M. Kanner, H. Asperger, M. Rutter . la différence entre l'autisme et la psychose est avérée puisque : « L'autisme n'évolue pas vers la psychose, mais vers l'autisme. [...]
[...] Psychoses et Autisme : Points communs et différences Les trois principales formes de psychose sont : la schizophrénie, la paranoïa et la psychose maniaco-dépressive. Il n'existe pas d'accord universel sur les caractéristiques de la maladie psychotique, mais tous s'accordent sur le cadre symptomatique suivant : « perte du sens de la réalité, ou perception déformée de la réalité extérieure, désagrégation profonde de la personnalité, désadaptation sociale et parfois absence de conscience de la part du sujet de l'existence de sa propre pathologie ». [...]
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