Profils psychologiques, profilage, Guy Georges, Marc Dutroux, parcours criminel, mode opératoire, tueur en série
Marc Dutroux et Guy George, Guy Rampillon de son vrai nom, n'ont pas eu la même histoire de vie. Marc Dutroux né en novembre 1956, dans une famille d'instituteur. Il aura ensuite quatre frères et soeurs. Il suit une scolarité en somme normale. Ses parents restent cependant instables. En effet, un de ses frères se suicide en 1992. Marc Dutroux en tiendra responsable sa mère qui aurait eu une relation incestueuse avec ce lui.
[...] Le mode opératoire de Guy George est singulièrement différent. Guy George semblait agir par pulsion, sans réelle préméditation. Guy George repérait une jolie jeune femme qu'il suivant pour attendre le moment où elle était seule et dans un endroit discret. À ce moment-là, Guy George menaçait la victime, la violait et la tuait ou tentait de la tuer. Guy George arrivait aussi à s'introduire dans le domicile de ses victimes. Toujours sous la menace d'un couteau, un opinel n°12 à lame repliable, il ligotait et découpait les vêtements des victimes avant de les violer, avant de les poignarder systématiquement au niveau du coup. [...]
[...] Là aussi, sa violence le fait renvoyer. Plusieurs personne s'accorde à dire qu'il aurait agi sous le coup d'une pulsion. Après une semaine de prison pour une tentative de racket, Guy George est seul, rejeté par sa famille d'accueil. Il agresse ensuite deux jeunes femmes en 1980, dont l'une d'une manière très violente car il l'a poignardera à la joue. Après un passage en prison, il décide de prendre la direction de Paris où il s'installe. C'est durant cette période que Guy George se prostitue. [...]
[...] Cependant les ruptures subies dans leur passé semble être une partie de l'explication à la question du « Pourquoi ? ». On observe également que la santé mentale des deux personnages ne semble pas altérer mais leur construction psychologique est semble-t-il déséquilibré au plus haut point. Guy George semble être victime d'une faille identitaire. En effet, il s'est construit un « autre lui », une personne agréable, joviale, avec une vie sexuelle normale. C'est de cette personne-là dont parles les marginaux qui le fréquentait. [...]
[...] C'est à partir de cette période que Marc Dutroux commet des larcins et des vols en tout genre, il est également accusé d'attouchement sexuel sur mineur, puis, il exercera l'activité criminel qu'on lui connait. On voit ici, très peu de point commun entre Marc Dutroux et Guy George. L'un est le fruit d'un parcours de vie chaotique, tandis que l'autre semble avoir eu en apparence tout ce qu'il fallait. Pourtant, en y regardant bien, si ces deux individus se sont adonner à la prostitution c'est bel et bien à cause d'une rupture. [...]
[...] Le point commun criant entre les deux meurtriers ce sont leur attirance pour les femmes. D'après la mère de Marc Dutroux, ce dernière ne portait pas vraiment de considération envers les femmes, les considèrent plus comme des objets que comme des êtres a part entière. D'ailleurs Marc Dutroux aurait exprimé son désir d'avoir une fille pour pouvoir « l'initié à l'amour » par le biais de l'inceste. Pour Guy George, son attirance pour les jeunes femmes pourrait s'expliquer par l'abandon de sa mère et de le possible développement d'une haine envers les femmes. [...]
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