L'auteur de l'article est Laura Motet, journaliste au journal « Le Monde ». Son article est ainsi formulé par une question : « Pourquoi le burn-oust n'est pas reconnu comme une maladie professionnelle » où il s'agit, pour la journaliste, de rendre compte de l'état des lieux, tant au niveau de la législation que dans le code du travail, de la reconnaissance du syndrome d'épuisement professionnel, plus connu sous l'expression angliciste « Burn Out » comme une maladie professionnelle officielle et reconnue par l'assurance maladie.
[...] URL : https://www.cairn.info/revue-corps-et-psychisme-2017-1-page-121.htm BEN MRAD, Fathi, Burn-out et travail social : du changement aux résistances à l'épreuve, L'Harmattan, Coll. Questions Contemporaines, Paris CHABOT, Pascal, Global burn-out, Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, Paris DELBROUCK, Michel, « Le burn-out du médecin soignant », Sens-Dessous, 2017/1 (N° p. 5-18. URL : https://www.cairn.info/revue-sens-dessous-2017-1-page-5.htm DELGENÈS, Jean-Claude & al., Idées reçues sur le burn-out, Éditions Le Cavalier Bleu, Coll. Idées reçues, Paris TAÏBI, Nadia, « Burn-out », Sens-Dessous, 2017/1 (N° p. 1-1. URL : https://www.cairn.info/revue-sens-dessous-2017-1-page-1.htm ZAWIEJA, Philippe, « Le burnout, mal du siècle », Sciences humaines, 2017/3 (N° 290), p. [...]
[...] Ce qui permet de comprendre pourquoi la législation n'a pas encore pris partie pour sa reconnaissance en tant que maladie professionnelle. En effet, il n'y pas de données scientifiques fiables sur le nombre de personnes qui souffrent d'épuisement professionnel en France. De ce fait, doit-on considérer l'épuisement professionnel comme relevant d'une condition médicale? Un mode de vie stressant peut inciter les individus à vivre sous une pression extrême, au point qu'ils se sentent épuisés, vides, et incapables de faire face. [...]
[...] En nous relatant que « les évolutions des tableaux sont le fruit d'une concertation entre l'administration et la commission spécialisée de pathologies professionnelles » (MOTET, 2017), nous apprenons ainsi que la législation sur le sujet ne va pas changer en l'état actuel des choses. Ainsi, dans la deuxième partie de son article, l'auteur nous informe que malgré tout, une loi existe afin de reconnaître des pathologies psychiques comme des maladies professionnelles, la loir dite « Rebsamen », du nom du ministre de la santé de l'époque. [...]
[...] En même temps, ils peuvent de plus en plus se distancier émotionnellement et commencer à se sentir engourdis dans leur travail. Réduction des performances: Il affecte principalement les tâches quotidiennes au travail, à la maison ou lors de la prise en charge des membres de la famille. Les personnes souffrant d'épuisement professionnel sont très négatives au sujet de leurs tâches, ont du mal à se concentrer, sont apathiques et manquent de créativité. Concernant le diagnostic, Il n'y a pas de méthodes bien étudiées pour catégoriser l'épuisement professionnel. [...]
[...] Malheureusement, malgré le nombre de publications scientifiques que nous avons évoqué ci-dessus, de nos jours, le « burn out » est toujours considéré comme un simple syndrome. Il n'a pas non plus été reconnu comme un trouble distinct dans l'ouvrage de référence établit par l'Association Américaine de psychiatrie le fameux Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders n°5 de 2015. Cependant, il est inclus dans la Classification internationale des maladies (CIM) mais pas en tant que trouble. En effet, dans le système de diagnostic du CIM, l'épuisement professionnel est placé dans la catégorie «problèmes liés à la gestion de la vie» et est vaguement décrit comme «un état d'épuisement vital». [...]
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