Il y a toujours eu en psychologie sociale, un courant cognitiviste de chercheurs qui se sont interrogés sur la manière dont l'individu perçoit, cherche à comprendre et connaît son milieu social, et particulièrement les personnes avec lesquelles il entre en interaction.
Ils participaient à un courant qu'on appellera plus tard l'interactionnisme symbolique.
L'essentiel de ce courant porte sur des processus internes, non observables, de sélection, d'interprétation et d'attribution de signification, processus dont la conduite est supposée n'être qu'une retombée.
[...] Son objet d'étude est la formation, la genèse d'une impression globale. L'activité même ne connaît pas autrui. Cette activité de connaissance a peu de lest social, mais de solides antécédents cognitifs. Pour se former une impression, les sujets mobilisent des savoirs qui sont disponibles dans leur mémoire et qui vont orienter le traitement des informations fournies. Comment à partir de quelques éléments, sans difficulté, chacun de nous arrive-t-il à se faire une opinion de telle ou telle personne ? Le comportement à l'égard de la personne n'est plus l'objet sur lequel s'opèrent les prédictions de la théorie du chercheur. [...]
[...] : je suis écolo et j'ai un très bon ami. Je découvre que cet ami n'est pas du tout écolo. Ici, il n'y a pas d'équilibre cognitif. Il faut alors soit que je change mon attitude envers l'écologie, soit que je rompe avec on ami, soit que mon ami change d'attitude envers d'écologie. Dans notion d'équilibre cognitif, ce qui est important est la restauration de l'équilibre. Dès que l'équilibre est rompu, l'individu cherchera à le rétablir, il faut restaurer l'équilibre. L'équilibre cognitif n'a pas connu beaucoup de développement. [...]
[...] Mais alors, qu'est-ce qui fait que des sujets réagissent de façon différente face à un même stimulus ? Ce n'est donc pas directement le stimulus qui influence le comportement, c'est ce qu'en fait le sujet, c'est en fonction de la signification que le sujet donne au stimulus que l'on réagisse de telle ou telle façon. Ex. : le soldat qui se trouve dans un paysage déterminé ne se comporte pas de la même façon qu'un touriste dans le même lieu. [...]
[...] Au début, les objets de psychologie sociale étaient : les attitudes, qui révèlent ce que l'on pense, quels sont nos perceptions . puis au fur et à mesure, des instruments de mesure sont apparus et ont été utilisés. On cherche à déterminer l'attitude à partir du comportement. Le concept d'attitude qui sera l'un des concepts fondamentaux de psychologie sociale devait permettre de comprendre comment un individu définit les situations sociales auxquelles il est confronté et élabore sa réalité sociale. Ex. [...]
[...] La construction de notre réalité sociale n'est pas une réalité objective (ex : si on discute des cours entre étudiants, l'un trouvera que les statistiques sont plus intéressantes que la clinique alors qu'un autre pensera l'inverse). Cette réalité est faite de ces objets que sont les situations, les personnes, les groupes, les organisations, et les relations entre ces objets. On ne réagit donc pas rapport à la réalité objective, mais par rapport à notre réalité sociale ; c'est pourquoi cette dernière nous intéresse beaucoup plus. [...]
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