Les recherches conduites sur la thématique de l'intelligence ont suscité de vifs débats.
[...] épreuves relevant d'aptitudes verbales ou culturelles). Dans les années 1980, Sternberg donne une nouvelle définition de l'intelligence qu'il qualifie comme un « ensemble d'habiletés que l'individu organise intentionnellement pour s'adapter à son milieu ». Il décrit 3 catégories d'habiletés : d'analyse, de synthèse et de créativité, et pratiques. Dans le même temps, Gardner propose une théorie des intelligences multiples en comparant des enfants normaux et doués, ou encore des adultes sains avec des adultes atteints de lésions cérébrales. L'auteur démontre ainsi que l'on peut avoir une forme d'intelligence plus développée qu'une autre. [...]
[...] Par ailleurs, il semble que le facteur « g » soit plutôt le reflet d'une aptitude à passer des tests. Enfin, cette conception dichotomique de l'intelligence est préjudiciable aux élèves dans le champ de l'enseignement. Si différents auteurs ont soutenu l'hypothèse unitaire de l'intelligence : Thomson (approche psychophysiologique), Jensen (vitesse de traitement de l'information), Burt (densité du système nerveux), d'autres en ont développé une conception pluraliste. Développée par Thurstone dans les années 1930, la conception pluraliste de l'intelligence prend en compte des formes moins académiques d'intelligence : émotionnelle, pratique ou encore sociale. [...]
[...] Parmi ces conceptions plus récentes de l'intelligence, Piaget a contribué à éclairer les mécanismes de sa genèse. De même, la théorie du traitement de l'information issue des sciences cognitives, Fodor (analogie à l'informatique), et les travaux plus récents en neurosciences et en neurophysiologie (localisations cérébrales de l'intelligence), offrent de nouvelles connaissances permettant d'affiner la définition de l'intelligence. Par ailleurs, les travaux réalisés par Carroll dans les années 1990, intègrent les conceptions unitaires et pluralistes de l'intelligence. En effet, l'auteur réalise une méta-analyse portant sur 460 études, et en dégage trois niveaux d'intelligence : les facteurs spécifiques, les facteurs de groupes, et l'intelligence générale. [...]
[...] L'auteur a donc démontré scientifiquement ce postulat en révélant que les performances à une épreuve ne sont pas systématiquement étendues à toutes les autres. Ainsi, il y aurait des facteurs communs à certains groupes de tests, mais pas à tous les tests contrairement à ce qu'envisageait Spearman. Avec le développement de ses travaux empiriques, Thurstone met en évidence 5 aptitudes fondamentales : le raisonnement, le langage, la fluidité verbale, l'aptitude à manier les chiffres, et l'aptitude spatiale. Si ces travaux ont apporté de nouvelles connaissances sur le fonctionnement de l'intelligence, ils présentent plusieurs limites. [...]
[...] L'intelligence est-elle une ou multiple ? Les recherches conduites sur la thématique de l'intelligence ont suscité de vifs débats. En effet, alors que certains auteurs postulaient pour l'existence d'un facteur unique d'intelligence, d'autres l'envisageaient sous une forme multiple. Cependant, des travaux plus récents permettent de nuancer ces deux points de vue et d'ouvrir la voie à de nouvelles hypothèses explicatives. Ces dernières conduisent à envisager l'individu sous un angle plus valorisant, en particulier dans l'enseignement. Différentes études ont cherché à déterminer si l'intelligence était un processus unitaire ou multiple, cependant chaque courant a montré des limites théoriques. [...]
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