En vous appuyant sur 3 cas concrets (minimum) que vous avez traités, montrez-nous l'utilisation que vous faites de l'homéopathie?
[...] Les principaux types homéopathiques correspondent souvent aux peurs fondamentales de l'existence, ainsi qu'aux problématiques existentielles du patient. Nous aborderons la notion d'insomnie et la dépression chez l'adulte, ainsi que la colère chez l'enfant, dans les cas concrets qui suivent. L'insomnie Chacun d'entre nous possédons un besoin en sommeil spécifique, qui se démarque de celui d'autrui, elle est caractérisée en tant que « diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou l'atteinte de la qualité du sommeil avec retentissement sur la qualité de la veille du lendemain » *1. [...]
[...] Le choix du traitement homéopathique m'a encore une fois conforté dans la nécessité d'une consultation prolongée, afin d'instaurer un véritable dialogue avec cette personne hypersensible, mais qui le cache très bien, pour l'aider à reprendre pied afin qu'elle puisse faire la part des choses de ce qui arrive dans la vie. La colère chez l'enfant Camille est une jolie petite fille de six ans, dernière d'une fratrie de trois filles. Hyperactive, elle profite des avantages de ses ainées pour « en faire voir de toutes les couleurs à la famille », au travers de ses colères. Intelligente, elle comprend tout à demi-mot et ne s'exprime que peu en présence de sa mère. [...]
[...] Bien sûr, elle se manifeste, fort logiquement, par la disparition de certains symptômes, une amélioration de l'état général et de la vitalité mais elle se signe incontestablement par une meilleure intégration du conscient et de l'inconscient du patient, une plus grande individuation qui accompagne le soulagement, total ou partiel seulement, de l'objet initial de la plainte du malade. Bibliographie Alain Horvilleur, « Le guide familial de l'Homéopathie », (éd. Hachette et Livre de Poche 2005) Alain Horvilleur, « L'homéopathie pour mes enfants », (éd. [...]
[...] Mince et élégante ses règles se sont interrompues il y a quelques mois, elle se dit irritable, de mauvaise humeur, et ne se sent à peu près bien que lorsqu'elle travaille. Elle parait volontaire et fait preuve d'un certain sens du devoir, elle n'accepte pas les consolations d'autrui et préfère rester seule pour pleurer. Son manque d'optimisme, sa fragilité apparente me font penser au type SEPIA. Le cas de Marie nécessite de prendre en compte les symptômes que je perçois, mais surtout son profil complet, elle me dit « qu'elle va s'en sortir, et qu'elle a besoin d'un coup de main ». [...]
[...] Une greffe cardiaque a été réalisée quatre ans après les premières alertes, elle m'explique comment elle a vécu avant la greffe, pendant, et après celle-ci, jusqu'au décès annoncé. Mère de deux enfants, et exerçant une activité professionnelle, elle a essayé d'assumer l'éducation des enfants, notamment les prises de décisions en matière d'orientation, les soins qui ont transformé sa maison en véritable hôpital, la transformation physique et psychique de son mari, ses besoins de plus en plus exigeants, et tout le reste . Elle arrive en consultation fatiguée, triste, et ne peut s'empêcher de pleurer en m'expliquant son cas. [...]
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