La psychologie sociale est une science carrefour. Comme son nom l'indique, elle se place dans une double perspective. Elle considère à la fois les processus psychologiques et les cadres sociaux dans lesquels ils opèrent.
Ces deux facteurs sont interdépendants. Il s'agit, pour nous, de tenir toujours solidement les deux bouts de la chaîne : dans la vie, le psychologique et le social ne vont pas l'un sans l'autre. Il n'y a pas de psychologique pur, ni de social qui ne s'enracine dans le psychologique.
La psychologie sociale saisit l'être humain en situation, c'est-à-dire au confluent des facteurs psychologiques (personnalité, caractère, affectivité, etc...) et des facteurs socioculturels et économiques.
[...] - L'unité du Moi se réalise à travers la pluralité des rôles qu'une société donnée est capable d'offrir aux différents acteurs sociaux qui la composent. L'aliéné est celui qui n'a à sa disposition qu'un répertoire très réduit de rôles dans lequel il est enfermé. G - Les Rôles dans les groupes Lorsque les individus s'intègrent dans un nouveau groupe, ils apportent avec eux les croyances, les attitudes de relations interpersonnelles qui se sont formées au cours de leur existence sociale passée ; et ces croyances, ces attitudes, ces apprentissages interpersonnels encadrent leur comportement et le déterminent pour une large part. [...]
[...] Il ne faut pas oublier qu'une personne n'est pas enfermée dans un rôle. Certes, on retrouve une certaine fidélité dans le des rôles, mais aussi, et c'est ce qui caractérise la vie des groupes, une instabilité des rôles. Des variables diverses jouent en faveur de cette instabilité. Variables psychologiques, sociales, culturelles. Elles ne sont pas toujours maîtrisées. Lorsqu'elles peuvent être explicitées, elles favorisent certains “passages”, certaines transformations des rôles parasites en rôles qui favorisent le maintien du groupe ou son activité. [...]
[...] Les groupes : concepts fondamentaux et fonctionnement Introduction La psychologie sociale est une science carrefour. Comme son nom l'indique, elle se place dans une double perspective. Elle considère à la fois les processus psychologiques et les cadres sociaux dans lesquels ils opèrent. Ces deux facteurs sont interdépendants. Il s'agit, pour nous, de tenir toujours solidement les deux bouts de la chaîne : dans la vie, le psychologique et le social ne vont pas l'un sans l'autre. Il n'y a pas de psychologique pur, ni de social qui ne s'enracine dans le psychologique. [...]
[...] - celui qui favorise les compromis : il transige en abandonnant ses arguments, en tempérant sa position et cherche un terrain d'entente. - celui qui sert de relais : canalise les bavards, fait s'exprimer les silencieux, instaure un tour de parole, limite la durée des interventions, etc. - celui qui exprime les normes du groupe : ce que le groupe doit atteindre, ce qu'il doit faire, s'évaluer. - celui qui observe comment le groupe fonctionne et qui en fait part. [...]
[...] Mais, lorsqu'on dit qu'un groupe est un organisme, on ne veut pas seulement exprimer par là qu'il a une, ou des finalités, qu'il importe de clarifier sans cesse et de ne jamais cesser de poursuivre, sous peine de mettre en péril l'existence même du groupe. On veut dire aussi qu'un groupe n'est pas un agrégat d'individus séparés et juxtaposés et, comme dans une collection, classés définitivement selon certains critères. Cet ensemble est dynamique. Il implique une organisation, donc des rôles ou des fonctions à assumer, pour que le groupe subsiste. Nous verrons plus loin l'aspect à la fois opératoire et conceptuel du fonctionnement des groupes. [...]
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