Les émotions sont des réponses complexes à des stimuli qui nous aident à interagir avec notre environnement de manière adaptative. Leur traitement commence dans le cerveau, en particulier dans des régions clés, telles que l'amygdale, le cortex cingulaire, le cortex préfrontal et le thalamus.
[...] Il évalue les informations de l'amygdale et peut moduler ou inhiber les réponses émotionnelles. Par exemple, il peut vous aider à contrôler votre peur et à décider de l'action à entreprendre face au chien menaçant. Ainsi que le décrit Lostra : « Le cortex orbito-frontal, situé juste au-dessus des orbites appartient au cortex préfrontal. Sa lésion entraîne une série de modifications comportementales parmi lesquelles on relève l'apparition de traits caractéristiques de la personnalité antisociale : impulsivité, irresponsabilité, absence de conscience sociale, manque d'empathie, investissement excessif dans la recherche des plaisirs4 ». [...]
[...] Prenons l'exemple de la peur. Lorsque vous êtes confronté à une situation effrayante, votre amygdale, une région du cerveau, déclenche une série de réactions corporelles pour vous préparer à faire face à la menace. Votre rythme cardiaque s'accélère, votre respiration devient plus rapide, vos muscles se tendent, et votre corps peut même transpirer davantage. Ces réponses sont adaptatives, car elles augmentent votre capacité à réagir rapidement en cas de danger. La colère, d'autre part, provoque également des changements corporels distincts. [...]
[...] Comme le souligne Galdin (2008) : « Même si les composantes comportementales des émotions ont été très étudiées en ce qui concerne l'expression faciale, il y a peu d'études qui impliquent des patrons définis du corps dans son ensemble et encore moins lorsque celui-ci est en mouvement6 », l'étude des émotions s'est surtout concentrée sur le visage moins que sur le corps dans toute sa globalité. En résumé, le phénomène corporel qui découle des émotions est une partie intégrante de notre expérience émotionnelle. Notre corps réagit de manière spécifique à chaque émotion, préparant ainsi notre organisme à s'adapter aux diverses situations que nous rencontrons. Cette réponse corporelle est un mécanisme évolutif essentiel qui nous aide à survivre, à interagir socialement et à réguler notre bien-être émotionnel. Bibliographie Fischer, L. & Philippot, P. (2022). [...]
[...] La tristesse peut avoir des effets différents. Vous pouvez ressentir une sensation de lourdeur ou de faiblesse dans votre corps. Certaines personnes ont des pleurs ou des sanglots, tandis que d'autres peuvent ressentir un sentiment de vide. La tristesse peut également entraîner une baisse d'énergie et de motivation. La joie, à l'inverse, se traduit souvent par une sensation de légèreté et une énergie positive. Votre corps peut devenir plus détendu, votre visage s'illumine avec un sourire, et vous pouvez ressentir un regain d'énergie. [...]
[...] Il joue un rôle crucial en relayant ces informations à l'amygdale. Rôle de l'amygdale : L'amygdale est souvent considérée comme le centre émotionnel du cerveau. Elle évalue le stimulus en termes de menace ou de récompense potentielle. Si le stimulus est perçu comme menaçant, l'amygdale déclenche une réponse émotionnelle, comme la peur. L'amygdale est également impliquée dans le stockage des souvenirs émotionnels : « Cette première stimulation active également des réseaux de neurones dans l'amygdale, dans le cortex préfrontal ventromédian, dans une autre région frontale située dans l'aire motrice supplémentaire et dans le cortex cingulaire3 ». [...]
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