Étude d'un cas clinique en psychologie Comment les aider quand la souffrance psychique prend le pas sur la souffrance physique ?
[...] Sujet : Étude d'un cas clinique I - Identifiez 3 mécanismes de défense dans cette situation clinique. Justifiez chacune de vos réponses. Dans le cas clinique de Madame V., nous pouvons effectivement cristalliser plusieurs mécanismes de défense à l'oeuvre dans le propos de la patiente. En effet, nous pouvons apprécier dans le premier moment de l'échange entre la manipulatrice et la patiente, un mécanisme d'évitement de la part de Madame V. En effet, lorsqu'elle affirme : « Excusez-moi je ne sais pas ce qui m'arrive », nous constatons ici que la patiente tente de cacher la réalité, de se préserver face à ce qui l'attend. [...]
[...] La posture de la manipulatrice est très importante à apprécier dans sa relation avec la patiente, tant son rôle est important dans le processus de traitement de la maladie, étant « en première ligne » durant la chimiothérapie. Ainsi, dans son attitude et son discours, nous pouvons constater une posture rassurante, visant à tranquilliser le plus possible la patiente. Le fait de verbaliser l'émotion (« Je vous vois émue ») et d'apporter un verre d'eau ensuite permet à la manipulatrice d'indiquer à la patiente qu'elle sait le degré d'anxiété que peut avoir quelqu'un qui doit faire face à ce type de traitement. [...]
[...] En effet, au moment où la tumeur ne semble pas avoir régressée malgré le traitement, nous trouvons ici que le discours de la manipulatrice n'aide pas la patiente : « Ne vous inquiétez donc pas madame V. Je suis certaine que cela va vite s'arranger. Vous verrez que la tumeur va finalement répondre aux traitements, je n'en doute pas une seconde ». Le propos remplis de certitude dans ce cas là ne semble pas adapté. IV. Question d'analyse personnelle : A votre avis, en quoi les notions de psychologie peuvent être utiles dans votre futur métier ? Argumentez votre ou vos réponses. [...]
[...] Le fait qu'ils soient jeunes et qu'elle ne soit plus là pour eux est très important pour elle. Cependant, c'est avec étonnement que nous ne trouvons aucune mention du conjoint. Peut-être est-ce le signe d'une réalité personnelle compliquée ? Le vécu de la patiente tourne au début de son traitement comme étant imprégné par une forme de dépression, où les pleurs et les insomnies (« je n'avais plus envie de rien. Je passais mon temps à essayer de ne pas m'effondrer. La nuit je pleurais beaucoup ») sont légions. [...]
[...] Le rapport entre praticien médical et patient est donc indispensable. Le fait de verbaliser une maladie ou une pratique, dans le cadre d'un traitement, est de toute façon primordial pour un praticien. De plus le psychisme des patients doit être pris en compte afin d'améliorer les chances de succès. Dès lors, il est important pour un praticien médical de comprendre des phénomènes comme le déni, le refoulement, ou ce qui peut amener à des formes de dépression, cela étant courant chez les patients. [...]
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