La théorie freudienne, concernant la sexualité, constitue une véritable révolution en ce qu'il apporte un profond changement sur la vision du sexuel. Pourquoi Freud ? La bourgeoisie, et plus globalement la société-bourgeoise- brident le désir de sexualité, voilà le principal postulat de Freud. Tout conflit au sein de l'homme a pour origine le sexuel et est en corrélation avec le désir
[...] C'est la libido qui produit toute la pulsion sexuelle dans le psychique. Cette situation se produit lorsque le ça se détache du moi avec transfère de la charge associée à la libido dans le moi. Pour Freud, la libido est avant tout narcissique, en ce qu'elle est avant tout centrée sur elle-même et sur le sujet. Progressivement, la libido narcissique va se décaler vers l'extérieur : la libido devient alors objectale. Le sujet prend alors un objet, différent de lui-même, objet d'amour. [...]
[...] Il semblait nécessaire de comprendre la théorie freudienne dans sa totalité avant de pouvoir comprendre la question du sexuel. Nous pouvons désormais dire que le sexuel chez Freud ne se limite pas aux différents stades que la libido connaît mais que ce sujet est présent dans tous ses travaux : il est présent dès le plus jeune âge, constitue l'individu et fait de lui ce qu'il est aujourd'hui et continuera d'influencer les choix qu'il peut faire tout au long de sa vie. [...]
[...] Le sujet a donc besoin pour qu'il y ait équilibre entre cette pulsion de destruction et cette pulsion de vie. Partie 3 : La fonction sexuelle chez Freud Une description chronologique du développement du sexuel freudien. Les stades primaires. Le sexuel selon Freud se développe selon différents stades que nous allons aborder. A son époque, Freud a remis en cause beaucoup d'a priori religieux et consensuels. En effet, beaucoup pensaient que les pulsions et névroses étaient des punitions divines par suite d'un mauvais comportement. [...]
[...] Il s'agit de la phase qui se déroule entre les 7 et 12 ans du sujet. Elle fait transition entre le début de la puberté ainsi que le conflit d'Œdipe, cette période n'est pas génératrice de conflit. Relativement calme, cette période marque un arrêt du développement du sexuel chez l'homme. Ainsi Freud parlera d'une « diphasée » qui s'instaure sur cette période. Le ralentissement et cette « diphasée » provient du fait que l'enfant réalise son impossibilité de satisfaire son désir sexuel en raison d'un développement biologique incomplet. [...]
[...] Il ne faut pas penser que le sexuel chez Freud se limite à la libido et aux différents stades de l'évolution de l'individu. En effet, comme nous avons pu le constater, la constitution du Moi, du Ça et du Surmoi font partie intégrante du sexuel freudien : ces trois instances sont nécessaires et inévitables pour qu'un individu puisse s'épanouir au jour le jour tout en respectant les codes qui lui ont été transmis. Nous avons ensuite étudié une certaine théorie des pulsions afin de mieux comprendre comment elles pouvaient apparaître, sachant qu'une bonne partie de nos pulsions sont sexuelles. [...]
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