Dossier de psychologie : Quels dispositifs et pratiques cliniques sont les plus à même de favoriser le rétablissement ?

Thèmes abordés

Dispositifs et pratiques cliniques, rétablissement, altération, handicap, déficience, normalité, société, obstacles, intégration sociale, acceptation

Résumé du document

Dans la société, il est préétabli qu'une personne handicapée physiquement ou mentalement est une personne qui a une déficience, c'est-à-dire une altération de sa personne par rapport à la norme conceptualisée qu'à la société d'une personne « normale ».

Extraits

[...] C'est concevoir que la personne est presque identique à ce qu'elle était avant les troubles. Ce qui est rare. Le rétablissement doit plutôt être vu dans un contexte d'acceptation et de « vivre avec » positif. La personne doit pouvoir avoir conscience que le rétablissement est possible en se voyant soi-même indépendamment de la maladie et donc de réussir à différencier sa personnalité propre des manifestations de la maladie. Cette prise de conscience de cette différenciation lui permettra d'établir une nouvelle identité positive de soi, et d'arriver à se prendre en charge en gérant sa maladie. [...]

[...] Dossier de psychologie : Quels dispositifs et pratiques cliniques sont les plus à même de favoriser le rétablissement ? La place des personnes présentant une déficience dans la société Dans la société, il est préétabli qu'une personne handicapée physiquement ou mentalement est une personne qui a une déficience, c'est-à-dire une altération de sa personne par rapport à la norme conceptualisée qu'à la société d'une personne « normale ». Cette altération entraîne une incapacité qui ne permet pas d'accomplir certaines activités et donc donne un désavantage ne permettant pas à la personne en situation de handicap d'accomplir le rôle social normé qui lui est défini par la société. [...]

[...] Et ainsi restaurer son contrôle sur sa vie. Ainsi, la personne doit avoir l'espoir d'un mieux pour soi-même, sentir que c'est possible. Il lui faut donc la possibilité d'avoir confiance et d'être soutenu par son entourage grâce à la communication avec les autres, via des groupes d'entraide mutuelle, la paire-aidance, et ainsi entraîner une rupture de l'isolement. De ce fait, il s'éduque pour apprivoiser les aspects de sa vie et donc savoir s'autodéterminer et être responsable de soi. Il faut accepter qu'il faille inclure ces personnes à la société et non chercher à les intégrer dans une normalité subjective c'est-à-dire les accepter comme une « différence normale ». [...]